Une autopsie a été menée sur le corps de Abed Fattah al-Sharif, le terroriste arabe abattu par un soldat israélien en présence d’un examinateur médical arabe .
Le Docteur Ryan Alali, directeur de pathologie à l’institut médico-légal à An Najah à Sichem, a déclaré au journal Al Qods que l’équipe de pathologie israélienne et lui-même ont conclu que al-Sharif est décédé à la suite d’une balle dans la tête.
Le terroriste a également subi des blessures par balles non mortelles au bras, à l’épaule, à la poitrine et au bas du corps.
Le médecin examinateur a ajouté que la blessure par balle à la tête a fracassé son crâne créant un grand trou, en soutenant la conclusion que ce fut la blessure mortelle.
Ce type de conclusion peut entraîner pour le soldat des conséquences juridiques néfastes pour avoir tiré sur le terroriste neutralisé.
Le terroriste est devenu aujourd’hui la victime, et le soldat le tueur. Commettre un attentat en Israël devient de plus en plus facile mais aussi de plus en plus justifié.
La semaine dernière, le tribunal militaire a décidé de libérer le soldat vers une base militaire. Mardi, il sera de retour pour que l’enquête du Tribunal se poursuive. Le Bureau du Procureur militaire a décidé d’accuser le soldat d’homicide involontaire mais cela risque de ne pas passer si le terroriste est mort suite au tir.
Conformément à l’enquête opérationnelle menée par l’armée israélienne, le soldat a rejoint la scène dans le cadre du regroupement de sa compagnie. L’agent l’a envoyé pour veiller à ce que son ami poignardé soit traité et évacué, et après avoir obéi à cet ordre, il a tiré dans la tête du terroriste.
L’enquête a révélé que, dès le moment de l’attaque jusqu’à ce tir, il s’est écoulé près de 10 minutes. Selon le témoignage du commandant de compagnie, le soldat lui a dit : « c’est un terroriste, il a poignardé un de mes amis. Il doit mourir. »
Pour rappel, ces attaques durent depuis plus de 6 mois et plus de 30 Israéliens sont morts dans ces attaques meurtrières.