La partie palestinienne a refusé jeudi à Israël une enquête conjointe sur le meurtre de la journaliste palestinienne Shirin Abu Akla à Naplouse.

La veille, il a été signalé que la balle serait remise à l’armée israélienne pour examen balistique, mais le matin, il s’est avéré que ce n’était pas le cas.

Le ministre palestinien des Affaires civiles Hussein al-Sheikh a annoncé que les Palestiniens refusaient d’enquêter conjointement avec Israël sur les circonstances de la mort de la journaliste d’Al Jazeera Shirin Abu Akle : « Israël a demandé une enquête conjointe et le transfert de la balle qui a tué le journaliste entre ses mains, et nous avons refusé. Nous terminerons une enquête indépendante et informerons la famille, les États-Unis et le Qatar. » Abu Akle est un citoyen des États-Unis.

Le ministre affirme également que la journaliste a été tuée par Israël, et des témoins en parlent. Tsahal affirme qu’il est très probable qu’Abu Akle ait été tuée par une balle perdue palestinienne.

Un pathologiste palestinien a déclaré hier qu’il n’était pas possible d’établir l’origine de la balle. La journaliste a été abattue à plus d’un mètre de distance, mais il n’a pas encore été possible d’établir à quelle distance.

Les États-Unis exigent qu’Israël enquête sur la mort de son citoyen.

De hauts responsables israéliens disent que le refus des Palestiniens de transférer la balle du corps de la journaliste Sheerin Abu Akala soulève des soupçons qu’ils sont responsables du meurtre. Dans des messages envoyés ce matin par le système national d’information aux ministres et organes d’information, il était indiqué qu’ « Israël a demandé une inspection conjointe, mais pour le moment les Palestiniens refusent. Ceux qui n’ont rien à cacher ne refusent pas de coopérer ». Pendant ce temps, Tsahal a affirmé que selon l’examen pathologique des Palestiniens eux-mêmes, il n’est pas encore possible de déterminer l’association de la cause de la fusillade envers la journaliste.