Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a qualifié lundi…. »d’hypocrite, le soutien des États-Unis aux droits de l’homme et à la démocratie »{au regard }des liens étroits qui unissent Washington et Israël, état non-démocratique,  «tueurs d’enfants». 

« Ils (les États-Unis) soutiennent le régime sioniste tueur d’enfants et les alliés régionaux», a-t-il dit, selon l’agence de presse semi-officielle Fars.

Khamenei a également sévèrement critiqué le soutien américain envers l’Arabie Saoudite qui bombarde les rebelles alliés de l’Iran au Yémen.

«Il me répugne de cautionner ceux qui sont derrière le terrorisme d’État en action contre la population sans défense du Yémen », a déclaré Khamenei à des centaines d’employés et des agents de la force aérienne.

Le mois dernier, Khamenei a mis en garde contre la duplicité américaine quelques jours après la levée des sanctions. Lundi, il a réitéré ses propos et fait part de ses préoccupations, appelant à la «vigilance» contre les USA qui ne sont que  « tromperie. »

« L’ennemi sourit, faites-en de même vous-aussi, mais avec la vigilance (nécessaire face à) la supercherie qui se cache derrière l’ennemi », a-t-il affirmé.

Il a aussi souligné une possible détente entre Washington et Téhéran après l’accord nucléaire historique signé en Juillet 2015 : « les liens sont restés frileux et la rhétorique parfois houleuse entre les deux pays ».

Khamenei a également salué la date du 26 février, date des prochaines élections législatives dans son pays, non sans toutefois mettre en garde les responsables iraniens de ne pas se laisser abuser par les sondages. Ceux-ci auraient pour effet d’empêcher le retour à une reprise économique forte après des décennies de sanctions paralysantes menées par la communauté internationale.

« Il faut construire une économie dynamique et décourager les ennemis de l’Iran qui veulent continuer, par le biais de la pression économique, d’imposer leur volonté à la République islamique », a-t-il déclaré dans une référence apparentée aux sanctions antérieures.