Israël a la possibilité, conformément au droit international, d’attaquer l’Iran et de l’empêcher d’obtenir des armes nucléaires.
Le recours à la force par Israël contre l’Iran est protégé par le droit international.
L’Iran a attaqué Israël et a tout fait sauf respecter les lois internationales de la guerre.
Un pays qui en menace un autre d’une menace existentielle et attaque un pays nucléaire doit payer pour ses actes.
Si l’Iran se déclare pays nucléaire, Israël ne pourra plus attaquer Téhéran car les articles du droit international interdisent une telle action qui conduirait à une destruction totale.
Donc, en conclusion : Israël a le droit légal de répondre à l’Iran même s’il menace de nouvelles actions de représailles, même si la défense active d’Israël a remarquablement réussi à résister aux attaques de missiles et de drones iraniens. Jérusalem aura besoin de mesures plus offensives.
Repousser une attaque comme mesure défensive ne peut jamais suffire comme mesure offensive.
Le droit international ne limite pas Israël à renvoyer une attaque contre le pays attaquant. Il est impossible de limiter Israël et sa contre-réaction aux attaques iraniennes actuelles et de les transformer en stratégies d’interception passive.
Au-delà de toutes autres considérations stratégiques, les attaques iraniennes, qu’elles cessent ou se poursuivent, offrent à Israël l’opportunité de sauver la vie de ses citoyens dès maintenant, avant que les actions préventives d’un Iran nucléaire autorisées plus tard contre un ennemi qui possède déjà des armes nucléaires ne soient strictement interdites.
L’auteur est professeur émérite de sciences politiques et de droit international à l’Université Purdue et diplômé de l’Université de Princeton.