Le Hamas accuse les services de sécurité de l’Autorité palestinienne d’attaques kamikazes contre la police dans la bande de Gaza. Une source informée du Hamas a rapporté aujourd’hui au journal Al-Sharq al-Ausat, une publication panarabe publiée à Londres.

Mardi dernier, deux kamikazes se sont fait exploser à deux endroits de la bande de Gaza, tuant trois policiers du Hamas. L’un des terroristes portait une ceinture explosive.

L’inculpation principale pourrait être dirigée contre «des éléments des services de renseignement palestiniens» qui, selon la source, auraient utilisé des «personnes handicapées mentales appartenant aux factions palestiniennes» pour provoquer l’instabilité et la guerre civile dans le secteur.

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhum, s’est également exprimé à la veille dans le même esprit. Il a également fait allusion à l’implication des services secrets israéliens. « Les services de renseignements palestiniens dirigés par Majid Faraj, qui agit en faveur du sioniste Shabak, sont à l’origine de toutes les tentatives visant à semer le chaos dans la bande de Gaza », a déclaré Barhum sur Twitter. Le Fatah a publié des accusations de représailles, soulignant que le Hamas soutenait les « takfirs », c’est-à-dire les sectaires radicaux.

Un jour après l’attaque, l’un des dirigeants à Gaza a déclaré à l’AFP qu’une organisation salafiste proche de l’État islamique était soupçonnée d’être impliquée dans l’attaque. Au même moment, une source du Hamas a déclaré que l’enquête sur l’attaque avait considérablement progressé.

Al-Sharq al-Ausat écrit que le Hamas est sur le point d’annoncer une grande conspiration du service de sécurité de l’Autorité palestinienne, qui aurait planifié de nombreux attentats à la bombe. Dans le cadre de l’enquête, de nombreux terroristes d’Al Qods, l’aile militaire du Jihad islamique, auraient été arrêtés.