Suite à de nombreuses informations selon lesquelles le Hamas aurait l’intention de déplacer son siège du Qatar vers la Turquie ou ailleurs, le Hamas a publié un démenti, niant que le Qatar ait demandé à des terroristes de haut rang de quitter Doha.
Le porte-parole du Hamas, Muhammad Nazzal, a publié hier une déclaration soulignant que le Qatar n’avait pas demandé au Hamas de quitter le pays et que les rumeurs à ce sujet n’étaient qu’une tentative de pression.
Le Wall Street Journal a rapporté samedi que les dirigeants politiques du Hamas envisageaient de déplacer leur siège hors du Qatar, sous la pression croissante des membres du Congrès américain sur le Qatar pour servir de médiateur dans les pourparlers entre Israël et le Hamas.
Le journal a cité des responsables arabes affirmant que le mouvement avait contacté au moins deux pays de la région ces derniers jours pour savoir s’ils étaient prêts à accueillir les dirigeants du Hamas. La Turquie et Oman figurent parmi les candidats. Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré le chef du Bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, et mardi, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan s’est rendu à Doha pour des entretiens avec Haniyeh.
Quoi qu’il en soit, le WSJ note que le départ des dirigeants du Hamas de Doha pourrait faire dérailler les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages, et pourrait également rendre difficile la transmission de messages au Hamas par Israël et les États-Unis. En outre, une source bien informée a déclaré à la publication que les négociations ont déjà été interrompues « sans aucun signe de possibilité de reprise dans un avenir proche » et que la méfiance entre le Hamas et les négociateurs augmente.