Un jour, après un cessez-le-feu sous médiation égyptienne accepté par Israël, le Hamas a rejeté l’accord. L’organisation terroriste a proposé un cessez-le-feu pour une période de 10 ans en échange de ses conditions devant être remplies par Israël selon Channel 2.
Les conditions du Hamas sont celles ci :
1 – La libération des prisonniers palestiniens qui ont été libérés dans l’affaire Shalit, puis arrêtés après la mort des trois jeunes juifs à Hevron.
2 – L’ouverture des points de passage entre Gaza et Israël afin de permettre aux citoyens de passer, ainsi que les marchandises.
3- La supervision internationale de la ville portuaire de Gaza à la place de la blocus israélien actuel.
L’ancien députe du parti Balad, Azmi Bishara a présenté les conditions du Hamas sur l’agence de presse d’Al-Jazira. Bishara avait fui Israël en 2007 après avoir été accusé d’avoir aidé le Hezbollah pendant la deuxième guerre du Liban. Il a également accusé Israël d’accepter de cessez-le-feu de courte durée ce mardi afin de légitimer de nouvelles frappes aériennes sur la bande de Gaza après que le Hamas a rejeté l’accord.
Il a dit que » les factions palestiniennes étaient en pourparlers avec les autorités internationales qui ont accepté les conditions du Hamas mais l’initiative égyptienne qui a favorisé Israël a ignoré les objectifs de la « résistance palestinienne » et toutes négociations. »
Bishara, qui vit actuellement au Qatar, a soutenu les intérêts communs de l’Egypte avec Israël, mais ses conflit d’intérêts avec le Hamas ont empêché d’être un négociateur efficace.
Au lieu de cela, Bishara a recommandé à la Turquie et au Qatar, avec les États-Unis et d’autres puissances occidentales, de mener les négociations entre le Hamas et Israël.
Mardi, le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri a déclaré que le groupe islamiste n’avait pas reçu une proposition officielle du cessez-le-feu, et il a répèté que tant que les conditions ne sont pas remplies, le Hamas ne déposera pas les armes.
La branche armée du Hamas, les Brigades Qassam, ont rejeté le texte déclaré de l’accord de trêve, en disant: « Notre bataille avec l’ennemi continue, et va augmenter en férocité et en intensité. »
