Un correspondant d’Al Jazeera a rapporté que 40 roquettes avaient été tirées depuis le sud du Liban sur des positions israéliennes en Haute Galilée. Le Hezbollah a qualifié cela de représailles contre l’armée israélienne après une attaque contre le principal bastion du Hezbollah dans l’est du Liban, dans la ville de Baalbek, qui a tué 4 personnes, dont 2 membres du Hezbollah.
Vers 9h30, la chaîne libanaise Al-Manar, affiliée au Hezbollah, a rapporté que des obus étaient tombés dans la région de Yaron et d’Al-Wazzani, au sud du Liban.
C’est le deuxième jour de bombardements massifs en provenance du Liban. Hier, la base du quartier général de la division du Golan est devenue la cible de bombardements . Hier soir, une soixantaine de roquettes ont été tirées sur le Golan.
Le journal libanais Nidaa al-Watan, opposé au Hezbollah, a rapporté, citant des sources diplomatiques, que le Hezbollah avait reçu un projet de proposition française pour un règlement entre le Liban et Israël – et l’avait rejeté. Selon la publication, les représentants de l’organisation ont décrit la proposition comme « juste un document de sécurité ». Le Liban n’a pas encore officiellement répondu à cette proposition, qui prévoit, entre autres, le retrait des forces du Hezbollah vers le nord et le stationnement de milliers de soldats de l’armée libanaise dans le sud du pays.
Selon l’Agence France-Presse, depuis le début de l’escalade au Liban, plus de 89 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs villes, notamment celles proches de la frontière. Au moins 280 personnes ont été tuées, dont 193 combattants du Hezbollah et 44 civils.
Dimanche, le ministre de la Défense Yoav Galant a déclaré que les opérations israéliennes contre le Hezbollah ne s’arrêteraient pas même si un accord était conclu sur un cessez-le-feu et la libération des otages dans la bande de Gaza.