Le Premier ministre Benjamin Netanyahu se fĂ©licite de la dĂ©cision britannique de dĂ©finir le bras politique de lâorganisation terroriste chiite libanaise comme une organisation terroriste.
Il a appelĂ© les pays europĂ©ens Ă se joindre Ă la dĂ©marche initiĂ©e par la Grande-Bretagne visant Ă dĂ©finir lâaile politique du Hezbollah comme une organisation terroriste et Ă lâinterdire.
âLa semaine derniĂšre, une chose trĂšs importante sâest produite sur le plan politique et sĂ©curitaire. Il sâagit de la dĂ©cision britannique de retirer le Hezbollah de la loi et de dĂ©finir toutes les composantes du Hezbollah comme une organisation terroristeâ, a dĂ©clarĂ© Netanyahu au dĂ©but de la rĂ©union du cabinet.
 » Câest une dĂ©cision importante, car le Hezbollah est un fauteur de troubles Ă part entiĂšre et quâil est Ă©galement la principale branche terroriste de lâIran. Jâappelle dâautres pays europĂ©ens, en premier lieu dâEurope mais aussi du monde entier, Ă se joindre Ă cette importante dĂ©cision de la Grande-Bretagne. â
Le Premier ministre a Ă©voquĂ© sa rencontre mercredi Ă Moscou avec le prĂ©sident russe Vladimir Poutine : âJâai clairement indiquĂ© quâIsraĂ«l ne permettrait pas le renforcement militaire de lâIran en Syrie, et jâai Ă©galement prĂ©cisĂ© que nous pour-suivrons lâaction militaire contre luiâ.
Il a ajoutĂ© quâil Ă©tait dâaccord avec Poutine sur la poursuite du mĂ©canisme de coordination de la sĂ©curitĂ© entre lâarmĂ©e russe et les FDI. âLe prĂ©sident Poutine et moi-mĂȘme avons Ă©galement convenu dâun objectif commun : le retrait des forces Ă©trangĂšres de la Syrie qui sây sont engagĂ©es aprĂšs le dĂ©clenchement de la guerre civile. Nous avons convenu de constituer une Ă©quipe commune chargĂ©e de faire progresser cet objectif, ainsi que dâautres Ă©lĂ©ments. â
En rĂ©ponse Ă lâincident antisĂ©mite de fin de semaine dans la ville de Strasbourg, en France, dans lequel un monument commĂ©morant une synagogue incendiĂ©e lors de lâHolocauste a Ă©tĂ© vandalisĂ© par les nazis, Netanyahu a dĂ©clarĂ© : âJe condamne fermement toute manifestation dâantisĂ©mitisme et jâappelle tous les dirigeants des pays Ă©clairĂ©s Ă se joindre Ă lâantisĂ©mitisme, en vue du premier moyen de lutter contre lâantisĂ©mitisme est de le dĂ©noncer et de le condamner. â
Le Premier ministre a saluĂ© lâadhĂ©sion dâautres pays Ă la dĂ©finition de lâantisĂ©mitisme de lâOrganisation internationale pour la commĂ©moration de lâHolocauste (IHRA), qui stipule que lâantisĂ©mitisme anti-israĂ©lien est considĂ©rĂ© comme antisĂ©mite : âLâantisionisme est la derniĂšre et la plus rĂ©cente expression de lâantisĂ©mitismeâ. Il y a une semaine et demie, le prĂ©sident français Emmanuel Macron a annoncĂ© que son pays adopterait la dĂ©finition de lâIHRA, compte tenu de la montĂ©e de lâantisĂ©mitisme en France.
RĂ©actions Ă la dĂ©claration britannique dĂ©clarant le Hezbollah comme une organisation terroriste : Les mĂ©dias du Hezbollah ont rapportĂ© des rĂ©ponses non officielles dâactivistes du Hezbollah, ainsi que des citations de âsources du Hezbollahâ qui ne se sont pas identifiĂ©es. La plupart des rĂ©pondants ont indiquĂ© que la dĂ©cision de la Grande-Bretagne nâaurait aucun effet pratique sur le terrain.
Certains dâentre eux ont notĂ© favorablement la position de la France aprĂšs que le prĂ©sident français Macron eut annoncĂ©, en rĂ©ponse Ă la dĂ©cision britannique, que la France avait des liens avec lâaile politique du Hezbollah et quâelle refusait dâinclure un parti libanais ayant une reprĂ©sentation au gouvernement sur la liste des organisations terroristes.
Le Hezbollah a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© organisation terroriste par les Ătats-Unis et plusieurs pays occidentaux. La plupart des pays europĂ©ens font toutefois une distinction entre la branche militaire de lâorganisation, qui a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e organisation terroriste, et son bras politique.
Depuis 2005, plusieurs pays europĂ©ens ont Ă©galement commencĂ© Ă interdire les Ă©missions de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision Al-Manar, affirmant que celle-ci diffusait une incitation Ă lâantisĂ©mitisme. Mais au-delĂ de cela, ils nâont pas pris les mesures nĂ©cessaires pour Ă©liminer tout le Hezbollah.
Seule la France a décidé de soutenir le Hezbollah sans prendre une décision claire
En rĂ©ponse Ă la dĂ©cision de la Grande-Bretagne dâinclure les activitĂ©s politiques de lâorganisation, le prĂ©sident français Emmanuel Macron a dĂ©clarĂ© quâil ne dĂ©clarerait pas le bras politique de lâorganisation comme une organisation terroriste car la France refusait dâinclure les Libanais reprĂ©sentĂ©s au gouvernement sur les listes terroristes.
Dâautres sources au Hezbollah ont dĂ©clarĂ© sâattendre Ă la position britannique pendant plusieurs mois, mais ont exprimĂ© leur surprise devant le moment choisi pour la mise en place du nouveau gouvernement au Liban. Ces sources ont indiquĂ© que la rĂ©solution nâaurait pas dâeffet particu-liĂšrement pratique compte tenu du fait quâelle nâĂ©tait pas accompagnĂ©e dâun ensemble de sanctions.
Des sources du Hezbollah, qui sont encouragĂ©es par la position française, estiment que lâEurope ne suivra pas lâexemple britannique et notent que le Hezbollah a lâintention de contacter les pays europĂ©ens afin de clarifier leur position sur la dĂ©cision britannique. Dans le mĂȘme temps, les sources nâexcluent pas la possibilitĂ© que lâadministration amĂ©ricaine exerce des pressions pour que la position de lâEurope sur le Hezbollah soit modifiĂ©e (Site Internet du Liban, 24 fĂ©vrier 2019).
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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