Adir Ratzon, 18 ans, est soupçonné d’avoir incendié la maison familiale de Carmel Mauda, 25 ans, enseignante de jardin d’enfants à Rosh Ha’ayin, accusée d’avoir fait souffrir les enfants dans la crèche. Ratzon nie les allégations et affirme qu’il n’a aucun lien avec les parents des enfants de cette maternelle.
Selon les soupçons, il voulait incendier plusieurs endroits dans la cour du bâtiment où vit la famille de l’enseignante la nuit dernière. L’incendie s’est propagé, détruisant la maison de la famille Mauda au deuxième étage et la crèche « Baby Love » sur le toit de la maison. De plus, des maisons supplémentaires ont été endommagées. Il n’y a pas eu de victimes dans l’incendie.
La police dispose de preuves à son encontre, notamment de la présence d’une caméra de sécurité dans la zone avant et après l’incendie criminel, ainsi que de la localisation de son téléphone portable à proximité de la scène. Les enquêteurs de la police vérifient si Ratzon, qui avait déjà incendié le bâtiment Karnei Shomron dans le passé, avait été embauché pour incendier le domicile de la famille de l’enseignante ou suite à l’incitation à la violence sur les réseaux sociaux.
Ratzon a été arrêté la nuit de l’incendie criminel et, lors de son interrogatoire, il a nié les allégations qui lui sont attribuées. En outre, Ratzon a affirmé qu’il vivait à Rosh Ha’ayin et non à Karnei Shomron.
Un jour après l’incendie, Mauda a été accusée devant le tribunal d’arrondissement de Lod dans 18 affaires de voies de fait sur 11 des bébés et des enfants en bas âge dont elle s’occupait. L’acte d’accusation indiquait qu’elle avait tiré de force la tête de l’un des bébés, qui était né avec un seul rein, et avait poussé une chaise sur laquelle il était assis jusqu’à ce que son ventre soit écrasé entre la chaise et la table.
L’acte d’accusation indiquait également qu’elle avait couvert la tête des enfants avec une couverture, s’était assise dessus pour empêcher tout mouve-ment, avait attaché l’un d’eux avec un fil pendant quelques minutes, les avait saisis en les tenant par la force, les avait balancés en l’air, les avait frappés au sol, les a giflés, pincés, fait manger leur vomi… un enfer que ces enfants ont vécu depuis des mois.