Le Parlement libanais a légalisé la culture du cannabis à des fins médicinales, une exportation potentiellement lucrative pour une économie qui a désespérément besoin de devises alors qu’elle lutte contre une crise financière paralysante.
La décision apportera des revenus au gouvernement et développerait le secteur agricole pendant que la culture était légalisée, ce qui en tout cas était mené illégalement, a-t-il dit. « Nous ne voulons pas spéculer sur les chiffres… mais disons simplement que cela vaut la peine d’essayer. »
Le Hezbollah, un groupe terroriste chiite soutenu par l’Iran, a été l’une des seules parties à s’opposer à la législation adoptée lors d’une session ce mardi.
L’idée de légaliser la culture du cannabis dans le but de produire des médicaments à haute valeur ajoutée pour l’exportation a été explorée dans un rapport du cabinet de conseil McKinsey commandé par le Liban en 2018.
Le mois dernier, la police libanaise a mené le plus grand raid de drogue du pays en saisissant quelque 25 tonnes de haschich qui devaient être introduites en contrebande dans un État africain.