Le marché laitier en Israël va connaître des changements spectaculaires dans les mois à venir : dans le cadre d’un accord entre le ministère des Finances et le ministère de l’Agriculture avec les producteurs, les prix des produits laitiers, qui sont sous contrôle de l’État, vont augmenter de 4,9 %. Cela a été indiqué dans un communiqué de presse publié par le ministère de l’Agriculture.
Cela s’applique au lait, aux fromages jaunes et blancs, au yaourt labane, à la crème, au yaourt Eshel et à un certain nombre d’autres produits fabriqués en Israël, c’est-à-dire qu’un litre de lait coûtera 5,45 au lieu de 5,2 shekels.
A partir de mai 2023, l’évolution des prix des produits laitiers nationaux passera en mode automatique et ne fera plus l’objet d’un encadrement et d’un marchandage sans fin entre les exploitations laitières et les ministères. La formule établie ajustera automatiquement le prix, comme le prix de l’essence, en tenant compte d’un certain nombre de variables.
Dans le même temps, le pays s’ouvrira à des importations moins chères de fromages importés. Ainsi, les droits d’importation sur les fromages à pâte dure, c’est-à-dire le parmesan italien, le cantal français, le manchego espagnol, etc., seront supprimés immédiatement.
L’accord comprend la réduction et l’élimination ultérieure des droits d’importation sur les fromages à pâte molle tels que la mozzarella, le gorgonzola et d’autres fromages européens ayant une teneur en matières grasses supérieure à 5 %.
Au début de l’année prochaine, le droit d’importation sur ces fromages sera réduit de 50 % par rapport à l’actuel, et un an plus tard, il sera complètement supprimé.
La suppression des contrôles des prix du lait et des produits laitiers israéliens serait un coup dur pour les couches les plus pauvres de la population, qui ne peuvent pas se permettre d’importer des fromages. Ces derniers sont de toute façon bien plus chers que les locaux. Les gourmets riches, en revanche, paieront moins cher.