S’exprimant lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohamed Javad Zarif, a déclaré que l’Iran n’est « pas un pays vengeur », mais que les États-Unis ne resteront pas sans impuni : « La réponse au meurtre de Suleimani n’est pas encore terminée », a menacé Zarif.
Selon le ministre iranien, la décision de liquider Suleimani « était basée sur des informations erronées, l’ignorance et l’agressivité », et « nous étions très proches de la guerre régionale ».
Dans le cadre de la conférence, deux tables rondes ont été organisées pour le dialogue avec l’Iran et l’Arabie saoudite. S’adressant aux Saoudiens, Zarif a déclaré : «Les États-Unis et Israël ne garantiront pas votre sécurité, cela ne peut être assuré que dans la région» (c’est-à-dire par le biais d’accords avec l’Iran).