Le Ministre, Salhi a dit qu’il est en contact avec l’homologue égyptien pour se rendre dans la bande de Gaza par le passage de Rafah. Depuis 1979, l’Egypte n’a pas de relations ouvertes avec l’Iran, et a rejeté les demandes formulées par les délégations pour visiter la bande de Gaza.
Le Ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Saleh a déclaré aujourd’hui (mercredi) qu’il était en contact avec l’Egypte, pour se «rendre à Gaza bientôt. » Salhi a dit sur l’IRNA , l’agence de presse iranienne qu’il a parlé avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohamed Kamel Amr au téléphone et lors d’une conférence au Pakistan.
« J’attends la réponse des Égyptiens concernant l’autorisation de visiter la bande de Gaza », a déclaré Saleh. «Cette visite devrait être coordonnée avec le gouvernement égyptien» Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré, « c’est le seul point d’entrée à Gaza par la frontière de Rafah . »
Il a ajouté qu’il n’a pas encore reçu de réponse. Les médias iraniens ont rapporté que Saleh et certains membres du Parlement ont exprimé leur désir de visiter la bande de Gaza pendant l’opération «Colonne de Nuée », mais leur demande n’avait pas été acceptée.
Les relations diplomatiques entre l’Iran et l’Egypte ont été rompues en 1979, après que l’Egypte a signé un traité de paix avec Israël. L’année dernière, les liens entre les deux pays se sont renforcées après l’arrivée au pouvoir du président Mohammed Mursi mais l’Egypte et l’Iran n’ont toujours pas de relations diplomatiques officielle. Auparavant, il a été indiqué que les délégations parlementaires iraniennes voulaient se rendre à Gaza à la fin du mandat du Président Hosni Moubarak, mais ils ont été refusés à la bande de Gaza par le passage de Rafah.
Mohammed Mursi s’est rendu à Téhéran en Août, c’est la première visite du président égyptien en Iran depuis 33 ans, et il a rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Dans un communiqué publié après la réunion, le président Ahmadinejad a déclaré que lui et Mursi ont convenu que l’Egypte et l’Iran deviennent des «partenaires stratégiques», mais n’ont pas abordé la possibilité de rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
