Le nouvel antisĂ©mitisme : « J’ai frappĂ© ma femme Ă  cause de l’occupation israĂ©lienne « 

Le Dr Richard L. Cravatts, chercheur en journalisme au Center for Freedom in Academic Freedom et prĂ©sident Ă©mĂ©rite des chercheurs pour la paix au Moyen-Orient, est l’auteur de DĂ©pĂȘches de la guerre des campus contre IsraĂ«l et les Juifs.

L’ensemble de «l’occupation» est devenu une cible pour les professionnels de la santĂ© et les scientifiques qui tentent de relier ce qu’ils appellent «l’oppression d’IsraĂ«l» .

Les Juifs ont Ă©tĂ© accusĂ©s d’avoir blessĂ© et assassinĂ© des non-Juifs depuis le 12Ăšme siĂšcle en Angleterre, lorsque le juif converti au catholicisme, Theobald de Cambridge, a annoncĂ© mensongĂšrement que les Juifs europĂ©ens sacrifiaient rituellement des enfants chrĂ©tiens chaque annĂ©e et buvaient leur sang pendant la saison de PĂąques.

Cette calomnie mĂ©diĂ©vale, largement abandonnĂ©e dans l’Occident contemporain, apparaĂźt cependant toujours comme faisant partie de la diffamation du monde arabe contre les juifs, maintenant transformĂ©e en calomnie contre IsraĂ«l, le juif des nations. Mais dans le chƓur rĂ©gulier de diffamation contre IsraĂ«l par un monde infectĂ© par le palestinisme, une nouvelle tendance plus odieuse a commencĂ© Ă  se manifester : la diffamation du sang a Ă©tĂ© ravivĂ©e ; Cependant, pour positionner IsraĂ«l (et par extension les Juifs) comme des agents dĂ©moniaques dans la communautĂ© des nations, les fantasmes primitifs de la diffamation du sang sont maintenant masquĂ©s par un vernis d’érudition acadĂ©mique et publiĂ©s comme une Ă©tude scientifique politisĂ©e.

Par exemple, lors d’une session du 12 novembre de l’assemblĂ©e annuelle des Nations Unies, l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) a profitĂ© de la rĂ©union pour frapper Ă  nouveau IsraĂ«l et l’accuser de compromettre les droits Ă  la santĂ© des Arabes palestiniens pendant la pandĂ©mie COVID-19.

MĂȘme l’Iran – oĂč les homosexuels continuent d’ĂȘtre pendus Ă  des grues et oĂč les femmes sont lapidĂ©es Ă  mort – s’est mis au travail, affirmant que le rĂŽle pernicieux d’IsraĂ«l dans les conditions de santĂ© des Arabes palestiniens Ă©tait pire que les consĂ©quences de la pandĂ©mie en tous les autres pays, et que «l’occupation chronique d’IsraĂ«l a de profondes implications pour la santĂ© des Palestiniens. Plus de 12 ans de blocus inhumain ont eu un effet profond sur le secteur de la santĂ©, aggravant une situation dĂ©jĂ  dĂ©sastreuse ».

Ce n’est pas un hasard si un seul sujet de l’émission s’est concentrĂ© sur un seul pays pour la critique et le dĂ©bat : ce pays est IsraĂ«l. Cette obsession mĂ©rite d’ĂȘtre signalĂ©e, en particulier Ă  la lumiĂšre du fait que nous sommes au cƓur d’une pandĂ©mie mondiale, qui touche tous les pays, sans parler d’autres crises sanitaires ailleurs qui, si elles ne concernent pas un seul pays, pourrait ĂȘtre traitĂ© de maniĂšre plus appropriĂ©e.

Le YĂ©men, par exemple, est un pays qui traverse actuellement ce que certains experts ont qualifiĂ© de pire crise humanitaire au monde, avec plus de 17 500 civils tuĂ©s et blessĂ©s depuis 2015, dont un quart sont des femmes et des enfants. Plus inquiĂ©tant sont les rapports selon lesquels plus de 20 millions de YĂ©mĂ©nites sont «en insĂ©curitĂ© alimentaire» et 10 millions d’entre eux risquent la famine.

Et bien que dans la procĂ©dure, seule la Syrie ait Ă©tĂ© mentionnĂ©e comme victime de la soi-disant occupation israĂ©lienne du Golan, elle n’a pas parlĂ© de la guerre civile dans ce pays, un conflit qui a dĂ©jĂ  coĂ»tĂ© la vie Ă  quelque 500 000 personnes, dont plus de 55 000 les enfants. Avec prĂšs de 12 millions de personnes en Syrie qui ont besoin d’une aide humanitaire et des millions qui sont devenus des rĂ©fugiĂ©s, on estime que 95% des Syriens n’ont pas de soins de santĂ© adĂ©quats.

Mais, sans surprise, seul le comportement d’IsraĂ«l a Ă©tĂ© critiquĂ© et seules les conditions de santĂ© prĂ©sumĂ©es de l’Arabe palestinien ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence. L’OMS a Ă©galement votĂ© en faveur d’une rĂ©solution visant Ă  adopter un rapport du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU Ă  la santĂ©, intitulĂ© «Conditions de santĂ© dans le territoire palestinien occupĂ©, y compris JĂ©rusalem-Est, et dans le Golan syrien occupé», qui, entre autres conclusions subjectif, a constatĂ© que «les Palestiniens vivant sous occupation chronique sont exposĂ©s Ă  des niveaux Ă©levĂ©s de violence».

Bien sĂ»r, l’agression terroriste palestinienne implacable contre les citoyens israĂ©liens et les FDI n’a pas Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e, sans parler des pluies de roquettes et de mortiers que le Hamas a jugĂ© bon de lancer arbitrairement contre les quartiers civils israĂ©liens, ou les cerfs-volants incendiaires et les ballons explosifs qui Leur seul but est de dĂ©truire la propriĂ©tĂ© juive et, espĂ©rons-le, de tuer des juifs.

«En 2019», indique le rapport, «134 Palestiniens ont Ă©tĂ© tuĂ©s et 15 492 blessĂ©s dans le contexte de l’occupation et du conflit, [et] 80% des morts et 76% des blessĂ©s se trouvaient dans la bande de Gaza. alors que la violence contre les manifestants se poursuivait dans le contexte de la «Grande marche du retour» dans la bande de Gaza ».

Bien sĂ»r, la complicitĂ© des Arabes palestiniens dans leur propre situation n’est pas mentionnĂ©e, il n’y a aucune rĂ©fĂ©rence aux quinze annĂ©es d’agression gĂ©nocidaire du Hamas depuis le retrait d’IsraĂ«l de Gaza, ni l’échec des dirigeants arabes palestiniens Ă  essayer. mĂȘme commencer Ă  construire une sociĂ©tĂ© civile et un gouvernement fonctionnel. Toute pathologie et Ă©chec, y compris la santĂ© et le bien-ĂȘtre de l’ensemble de la sociĂ©tĂ© arabe palestinienne, est la faute d’IsraĂ«l, du fait de son « siĂšge », de son « blocus », de son « oppression » et de ses diverses incursions pour rĂ©primer certaines des 15 000 attaques Ă  la roquette du Hamas qui ont visĂ© des villes du sud d’IsraĂ«l pendant des annĂ©es.

Ce n’est pas du tout un rapport scientifique, mais plutĂŽt un trottoir politisĂ© et subjectif visant Ă  diaboliser IsraĂ«l et Ă  lui attribuer le blĂąme total pour un conflit politique et militaire trĂšs complexe qui dĂ©passe de loin la connaissance de ces personnes particuliĂšres.

Cela n’a pas empĂȘchĂ© les auteurs du rapport d’affirmer que non seulement la santĂ© physique des Arabes palestiniens est compromise par l’occupation israĂ©lienne, mais aussi leur santĂ© mentale. « La santĂ© mentale et les problĂšmes psychosociaux reprĂ©sentent l’un des dĂ©fis les plus importants pour la santĂ© publique », selon le rapport, et «   le territoire palestinien occupĂ© a le plus lourd fardeau de troubles mentaux dans la rĂ©gion de la MĂ©diterranĂ©e orientale. » En 2019, l’OMS a estimĂ© qu’une personne sur cinq (22,1%) dans les situations de conflit et d’aprĂšs-conflit souffrait de dĂ©pression, de trouble anxieux, de trouble de stress post-traumatique, de trouble bipolaire ou de schizophrĂ©nie. Dans le territoire palestinien «occupé», cela signifie que plus de 250 000 personnes ont besoin d’interventions psychosociales et de santĂ© mentale essentielles ».

Toute l’«occupation» est devenue une cible pour les professionnels de la santĂ© et les scientifiques essayant de lier ce qu’ils appellent «l’oppression d’IsraĂ«l» en gĂ©nĂ©ral avec une foule de pathologies dans la sociĂ©tĂ© arabe palestinienne.

Il ne devrait pas ĂȘtre tout Ă  fait surprenant que la culture arabe palestinienne, qui endoctrine les enfants dans une haine pathologique de « l’oppresseur sioniste », promeut la mort et le martyre comme une norme culturelle positive, rejette la paix et toute nĂ©gociation avec IsraĂ«l comme une trahison et antithĂ©tique Ă  la solidaritĂ© arabe, et
 dans le cas du Hamas, du moins, cela implique de vivre selon une charte qui appelle explicitement au meurtre des Juifs oĂč qu’ils se trouvent, qui Ă©tant donnĂ© ces nombreuses pathologies sociales et culturelles complexes et troublantes, Les Arabes palestiniens peuvent trĂšs bien souffrir de «dĂ©pression, de trouble anxieux, de stress post-traumatique».

La question Ă©vidente mais sans rĂ©ponse, bien sĂ»r, est, dans quelle mesure la survenue de ces problĂšmes de santĂ© mentale est-elle le rĂ©sultat de la culture arabe palestinienne elle-mĂȘme ?

Le rapport n’examine pas les effets du conflit sur les citoyens israĂ©liens, qui peuvent souffrir de stress Ă©motionnel en raison de l’agression gĂ©nocidaire dirigĂ©e contre eux par divers ennemis djihadistes. Par exemple, l’inquiĂ©tude de l’OMS ne semble pas s’étendre aux enfants juifs qui ont grandi sous la pluie de roquettes et de mortiers lancĂ©s par le Hamas (75% Ă  94% d’entre eux vivent Ă  Sderot et ont entre 4 et 18 ans, par exemple, montrent des symptĂŽmes de SSPT), ni ne rĂ©clame la fin du terrorisme que les nĂ©cessaires opĂ©rations militaires israĂ©liennes Ă  Gaza ont tentĂ© de rĂ©duire.

Le rapport de l’OMS et l’inimitiĂ© envers IsraĂ«l ne sont pas uniques, et d’autres organisations dirigĂ©es par des militants anti-israĂ©liens fournissent leurs propres recherches pseudoscientifiques dans le cadre de la guerre cognitive contre IsraĂ«l.

Une haineuse particuliĂšrement corrosive d’IsraĂ«l, Alice Rothchild, par exemple, a prĂ©sentĂ© il y a plusieurs semaines une confĂ©rence Ă  l’UniversitĂ© de Harvard pour un cours intitulĂ© «MĂ©decine et conflit : l’histoire et l’éthique de la guĂ©rison dans les bouleversements politiques». Rothchild, membre trĂšs visible du groupe toxique anti-IsraĂ«l Jewish Voice for Peace (JVP) , est un mĂ©decin Ă  la retraite et fondateur du JVP Health Advisory Council, dont le seul but semble ĂȘtre de rassembler des statistiques sur la santĂ© afin de diaboliser les gens. IsraĂ«l. Lors de sa confĂ©rence Ă  Harvard, l’attitude dominante du JVP envers IsraĂ«l a Ă©tĂ© clairement mise en Ă©vidence par l’affirmation de Rothchild selon laquelle « le nƓud du problĂšme » et la « question fondamentale » du conflit israĂ©lo-palestinien est le « racisme fondamental » des Juifs israĂ©liens ( !).

Ce point de vue, selon lequel les politiques et le comportement d’IsraĂ«l sont la source de toutes les souffrances des Palestiniens arabes, est rĂ©vĂ©lĂ© dans cette dĂ©couverte typique dans l’un des rapports du Conseil consultatif de la santĂ©. «La violence pendant les opĂ©rations militaires affecte Ă  la fois les hommes et les femmes», a-t-elle dĂ©clarĂ©, «mais les femmes sont souvent confrontĂ©es Ă  un ensemble unique de dĂ©fis». Et le rapport suggĂ©rait que «Pour les Palestiniennes de Gaza
 Le blocus israĂ©lien exacerbe la violence Ă  laquelle elles sont confrontĂ©es », et« les femmes palestiniennes dont le mari a Ă©tĂ© directement exposĂ© Ă  la violence politique Ă©taient 47% plus susceptibles de dĂ©clarer avoir subi des violences psychologiques de la part de leur partenaire intime, 89% plus susceptibles de dĂ©clarer avoir subi des violences physiques et 2,2 fois plus susceptibles de dĂ©clarer avoir subi des violences sexuelles » .

Cette Ă©tude, bien sĂ»r, n’a jamais choisi d’examiner les effets du conflit sur les maris et les femmes israĂ©liens, mais dĂ©peint plutĂŽt les maris arabes palestiniens qui infligent des violences sexuelles et physiques Ă  leurs femmes comme des victimes elles-mĂȘmes, victimes de la redoutable «occupation» du territoire palestinien ».

Les traditions culturelles du Moyen-Orient qui permettent aux hommes de dominer totalement les membres de la famille, de traiter les femmes comme des biens et mĂȘme de commettre des crimes d’honneur lorsque les femmes font honte aux membres masculins de la famille ne sont pas inclus dans l’équation Ă©motionnelle de la violence conjugale palestinienne. C’est «l’occupation» israĂ©lienne, et seulement cela, qui cause de telles conditions de santĂ© mentale dĂ©lĂ©tĂšres, la «violence entre partenaires intimes», dans les mariages palestiniens.

La conclusion non dĂ©clarĂ©e mais implicite de ce rapport trompeur aurait pu ĂȘtre : «L’occupation m’a fait battre ma femme» .

En 2018, le Conseil consultatif sur la santĂ© du JVP a publiĂ© une dĂ©claration intitulĂ©e «L’harmonisation des soins de santé» condamnant «le recours croissant au refus de permis et Ă  l’accĂšs aux mĂ©dicaments et aux thĂ©rapies pour les rĂ©sidents de Gaza par le Gouvernement israĂ©lien ».

Le Conseil a abandonnĂ© la suggestion selon laquelle les actions d’IsraĂ«l Ă©taient nĂ©cessaires en raison de la nouvelle et mortelle technique palestinienne consistant Ă  essayer de tuer des juifs, Ă  savoir les cerfs-volants et les ballons incendiaires lancĂ©s de Gaza vers IsraĂ«l, des dispositifs qui ont provoquĂ© une moyenne de 12 incendies par jour – 678 incendies en tout – et dĂ©truit plus de 6000 acres de forĂȘts et de champs agricoles. JVP, bien sĂ»r, n’a attribuĂ© aucun blĂąme aux sociopathes de Gaza qui ont utilisĂ© ces appareils pour tenter de nuire Ă  IsraĂ«l et d’assassiner les Juifs. Au lieu de cela, sa conclusion Ă©tait, sans surprise, qu’IsraĂ«l Ă©tait responsable de la terreur qui lui avait Ă©tĂ© imposĂ©e, que « les cerfs-volants et les ballons sont le symptĂŽme d’une maladie plus grave, l’emprisonnement de deux millions de Gazaouis dans un catastrophe humanitaire de plus en plus dĂ©sespĂ©rĂ©e ».

Les partisans de la cause arabe palestinienne en sont venus Ă  accepter le fait qu’IsraĂ«l ne sera pas vaincu par l’utilisation d’outils de guerre traditionnels. Au lieu de cela, les ennemis de l’État juif, incitĂ©s par les ONG occidentales et les Ă©lites universitaires et mĂ©diatiques, ont commencĂ© Ă  utiliser des tactiques diffĂ©rentes, mais tout aussi dangereuses, pour dĂ©lĂ©gitimer et finalement dĂ©truire IsraĂ«l dans une guerre cognitive.

En dĂ©guisant de vieilles haines contre les juifs, comme l’ont fait l’OMS et le JVP, combinĂ©e Ă  un objectif prĂ©sumĂ© de rechercher la justice sociale pour les opprimĂ©s, et en reconditionnant les vilains prĂ©jugĂ©s comme de la recherche mĂ©dicale et sanitaire apparemment pure, eux et d’autres Les ennemis idĂ©ologiques d’IsraĂ«l ont trouvĂ© un moyen efficace, mais haineux, de s’assurer que le juif des nations, IsraĂ«l, reste accusĂ© de fomenter le chaos social et de causer du tort et la mort aux non-juifs.

C’est un trope vicieux et laid dans l’histoire sĂ©culaire de la plus ancienne haine du monde : que les Juifs nourrissent encore des impulsions meurtriĂšres, sadiques et inhumaines contre les non-juifs et souhaitent les blesser ou les assassiner – en ce jour avec les Arabes palestiniens, qui des actes de terreur odieux, victimes de longue date du Juif des nations, IsraĂ«l.

Le Dr Richard L. Cravatts, chercheur en journalisme au Center for Freedom in Academic Freedom et prĂ©sident Ă©mĂ©rite des chercheurs pour la paix au Moyen-Orient, est l’auteur de DĂ©pĂȘches de la guerre des campus contre IsraĂ«l et les Juifs.

Via: Arutz Sheva


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