Photo: Le Pen avec sa fille au tribunal
« La Gestapo avait un rôle positif »
C’est ce qu’a exprimé le président du mouvement d’extrême-droite, Jean Marie le Pen, qui a été condamné pour avoir de plus minimisé l’occupation nazie.
La Cour d’appel de Paris a condamné jeudi à trois mois de prison et 10.000 € le fondateur du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, en déclarant que l’occupation nazie de la France n’était pas » particulièrement inhumaine « .
Le Pen avait annoncé ces propos à la presse française dans une interview en 2005.
Il est toujours un leader du FN, mais sa fille Marine, a assuré son départ tout en étant fidèle à ses idées. C’est dans le magazine de droite «Rivarol» qu’il a été annoncé que :
«l’occupation allemande en France n’était pas particulièrement inhumaine, même s’il y avait certains abus qui sont inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés ».
Le Pen a dit dans la même interview que la Gestapo avait un rôle positif, car d’après son récit, il a stoppé le massacre du village de Villeneuve d’Ascq, perpétré dans la nuit du 1er Avril 1944 par un officier germanique.
La Justice a publié hier et aujourd’hui une condamnation pour « réponse aux crimes contre l’humanité» et «apologie de crimes de guerre. » Ni les membres de politique de droite, ni son avocat n’étaient présents lors du rendu de justice à la Cour d’appel de Paris.
Ce n’est pas la première fois que Le Pen est reconnu coupable de ses déclarations controversées.
En 2005, il a été condamné à une amende de 10.000 euros pour ses propos contre les immigrés, et en 1998 une peine similaire pour avoir défendu l’inégalité des races.
En 1997, il a été condamné pour avoir dit que les chambres à gaz étaient « un détail de l’histoire», tandis que huit ans auparavant, il avait été puni pour avoir nié l’existence de l’extermination nazie.