Doron, le père adoptif d’Idan, a raconté le retour de son fils après des centaines de jours de captivité. « Nous sommes rentrés à la maison remplis d’adrénaline, et juste au moment où nous nous garions, un hélicoptère a survolé notre maison », a-t-il raconté à Walla.

Maintenant, Idan retrouve sa famille proche et passe du temps avec ses grands-parents. Nous saurons comment intervenir et l’aider en cas de besoin quand le moment sera venu et que cela leur conviendra. Je lui laisse de l’espace. L’anxiété est immense jusqu’à ce qu’il sorte, jusqu’à ce qu’on voie son visage et qu’on le voie marcher. On connaît les conditions dans lesquelles ils étaient, on l’a vu dans la vidéo, donc jusqu’à ce moment-là, on est très inquiet.

Dès qu’il marche seul et sourit, l’air se libère et on reçoit de l’oxygène. Mais il est clair que derrière le sourire et la démarche de chaque otage se cache une complexité médicale et mentale. Ils ont vécu un enfer pendant tant de jours, dans des conditions horribles. L’important, c’est qu’il soit là. Nous allons l’envelopper. Notre mission était de le ramener à la maison, et maintenant nous faisons partie du système de soutien, pour tout ce dont il a besoin.

Il a exprimé sa gratitude à Trump, Wittkoff et à toute l’équipe.

Il a également vivement critiqué le gouvernement israélien :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Il ne s’agit pas de faire ce qui est juste ni de prendre la bonne décision. Contrairement à ce qu’affirme Smotrich, qui affirme représenter la majorité du peuple, et le peuple est contre un accord. À chaque obus entendu, on se dit : « Dieu nous en préserve, il y aura une autre victime parmi les otages. » Je crains fort qu’ils ne fassent pas le bon choix : un accord, un long cessez-le-feu, avec une zone tampon. Ils choisissent une voie politique. Smotrich, avec Ben-Gvir, entraîne le gouvernement vers un manque de valeurs et de justice, dans une direction qui porte atteinte à nos valeurs fondamentales, la rédemption des prisonniers. Il sera temps de combattre le Hamas ; les otages n’en ont pas le temps. Qu’Idan soit sorti comme ça relève du miracle.

Il a ajouté : « Nous sommes extrêmement inquiets pour les otages toujours à Gaza . C’est le problème le plus critique ; ce sont tous des cas humanitaires. Le gouvernement doit faire le nécessaire et ne pas laisser l’ administration américaine mener la danse. C’est ce qui est le plus troublant : la lourdeur de nos cœurs. Idan est avant tout un soldat israélien. »