L’attentat à Vienne a fait quatre morts confirmés, les terroristes étaient des sympathisants de l’Etat islamique, il y avait un maximum de quatre auteurs.

Une opération de police à grande échelle a été lancée dans la ville de Vienne : selon le ministère de l’Intérieur, un quatrième décès, une femme, a été confirmé. Jusqu’à 17 personnes sont actuellement blessées dans les hôpitaux. Un des auteurs a été abattu et son identité établie. Plusieurs fouilles de maison des assassins s’est déroulé dans la nuit.

L’Israelitische Kultusgemeinde (IKG) a fermé toutes les synagogues d’Autriche. Toutes les installations de Vienne, telles que les restaurants casher, les supermarchés et les écoles, sont également touchées, a déclaré Erich Nuler, porte-parole de l’équipe de crise, à l’APA. En outre, les mesures de sécurité ont été renforcées dans toute l’Autriche. On a continué à demander aux gens de rester à la maison.

Le président israélien Reuven Rivlin a condamné l’attaque de Vienne. « Nos pensées et nos prières accompagnent les Autrichiens alors que nous suivons avec inquiétude l’attaque terroriste ignoble de la nuit dernière à Vienne », a écrit Rivlin mardi via Twitter.

Au moins quatre personnes ont été tuées dans cet acte sanglant lundi soir. En outre, l’auteur a été abattu par la police. Les premiers coups de feu ont pu être entendus près de la synagogue de la Seitenstettengasse.

Le président fédéral Alexander Van der Bellen était « profondément préoccupé » par l’attaque terroriste présumée au centre de Vienne. « Nos pensées et notre sympathie vont aux victimes, aux blessés et à leurs familles », a écrit Van der Bellen sur Twitter.

« Nous défendrons notre liberté et notre démocratie ensemble et résolument par tous les moyens », a souligné le président fédéral. Il est en échange avec le gouvernement fédéral. Van der Bellen a remercié les chefs d’État et de gouvernement internationaux au nom de la république pour les déclarations de soutien.

Il a également remercié toutes les forces de la police, des secours et des forces armées, « qui se sont engagées à protéger notre démocratie et notre liberté de leur vie. Notre soutien va aux citoyens qui doivent encore endurer la situation dangereuse dans le centre-ville ».

Le président français Emmanuel Macron a tweeté en allemand et en français : «Nous, Français, partageons le choc et la tristesse des Autrichiens après une attaque dans leur capitale, Vienne. Après la France, c’est désormais un pays ami qui est attaqué. C’est notre Europe. Nos ennemis ont besoin de savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons pas. « 

En France, un enseignant a été tué par un jeune de 18 ans qu’à la mi-octobre pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet en classe sur le thème de la liberté d’expression. Son corps a été retrouvé décapité.

« L’Europe résistera »
Après l’attaque présumée de Vienne, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a également pris la parole. «La haine ne pliera pas notre société. L’Europe résistera au terrorisme », a écrit Sanchez sur Twitter lundi soir.

Il a évoqué une « attaque insensée » et assuré « la solidarité avec le peuple autrichien ».

« L’Europe doit réagir »
Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a condamné l’attaque présumée de lundi soir à Vienne comme une «attaque lâche». «Nous suivons la terrible nouvelle de Vienne avec la plus grande inquiétude. Nous condamnons cette attaque lâche, que nous condamnons de toutes nos forces. L’Italie est proche du peuple autrichien. L’Europe doit réagir », a tweeté l’homme politique du mouvement cinq étoiles.

« Les valeurs seront des barrières de protection »
Le ministre de la Défense, Lorenzo Guerini, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et au «peuple autrichien». « Les valeurs de l’Europe seront la barrière protectrice contre ces attaques », a tweeté Guerini.