Il en serait pas juste aujourdâhui de ne pas parler du jeune soldat de 19 ans, Uri Ilan qui est mort en Syrie pour la protection du peuple IsraĂ©lien.
Ce jour est aussi celui de la date de sa mort das une cellule de prison en Syrie. Uri est nĂ© au kibboutz Gan-Shmuel le 17 fĂ©vrier 1935 et mort le 13 janvier 1955. Il nâa vecu que 19 ans, et pourtant sa vie est une exemple pour tous IsraĂ«l.
Il avait presque vingt ans et ce combattant de la brigade Golani ne voulait que dĂ©vorer la vie Ă pleine dents. Un garçon de vingt ans qui sâest embarquĂ© dans une opĂ©ration audacieuse au-delĂ des lignes ennemies, une opĂ©ration qui aurait renforcĂ© les capacitĂ©s de renseignement dâIsraĂ«l, une opĂ©ration qui aurait permis Ă de nombreux IsraĂ©liens de dormir paisiblement.
Mais de cette opĂ©ration, il nâest pas revenu. Presque un mois de torture qui pourrait briser lâhomme le plus fort, lâisolement et une pression psychologique sĂ©vĂšre.
Il craignait seulement de ne pas rĂ©sister Ă la pression et de trahir les secrets du pays quâil aimait tant. Se disant que peut-ĂȘtre, le secret qui sera dĂ©couvert mettra en danger la vie des citoyens du pays auquel il a jurĂ© allĂ©geance. Et pour cela, il nâĂ©tait pas prĂȘt. Parce quâil sâest levĂ© et a jurĂ© de porter le drapeau Ă rayures bleues pour dĂ©fendre et ĂȘtre fidĂšle Ă lâhomme qui lâa envoyĂ© au combat, il a agit ainsi jusquâĂ la fin de sa vie.
âJe nâai pas trahi â je me suis suicidĂ©â, pouvait on lire sur une lettre aprĂšs sa mort. Je nâai pas trahi car quelle est ma vie par rapport Ă la possibilitĂ© de mettre en danger la vie de dizaines et de centaines de personnes du pays que jâaime tant ? âJe nâai pas trahi â je me suis suicidĂ©â, murmura-t-il en silence.
Et entre quatre murs silencieux, il mourut comme un hĂ©ros qui venaient de gagner. âJe nâai pas trahiâ, murmura ses lĂšvres alors que son Ăąme se prĂ©cipitait hors de son corps, dans un endroit si lumineux sous le trĂŽne celeste. Dans un endroit oĂč seuls les plus hauts rayons peuvent rĂ©sister Ă la lumiĂšre et au pouvoir de la proximitĂ© avec Dieu.
Fils de Feige et Shlomo, Uri Ilan Ă©tudie au kibboutz avant dâĂȘtre enrĂŽlĂ© dans les rangs de Tsahal en 1953, dans lâunitĂ© Golani. Le 8 dĂ©cembre 1954, il participe Ă une opĂ©ration des services de renseignements au-delĂ des lignes syriennes ennemies. Le commando est alors repĂ©rĂ© et Uri tombe aux mains des Syriens.
AprĂšs 35 jours dâinterrogatoires violents, de torture, Uri Ilan se suicide. On retrouve sur son corps sept notes quâil avait pris soin de dissimuler dont lâune dâelles est inscrite : « Je nâai pas trahi, je me suis suicidĂ© ». Les autres soldats furent libĂ©rĂ©s aprĂšs 16 mois de torture en Ă©change de 41 prisonniers syriens.
Uri Ilan a été inhumé au cimetiÚre de Gan-Shmuel avec les honneurs militaires.
Sa mĂšre dâUri, Fayge Ilanit, dĂ©putĂ©e avait la possibilitĂ© de faire libĂ©rer son fils mais pas les autres soldats et refusa mais seulement prĂšs 35 jours de tortures physiques et mentales, Uri se suicida par pendaison dans sa cellule.
Uri est le symbole de lâhĂ©roĂŻsme et du don de soi allant jusquâau sacrifice pour la sĂ©curitĂ© dâ#IsraĂ«l.
Que son souvenir soit béni.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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