Mai Dayan, ambulancier paramĂ©dical du MDA, et Nadav Hazan, mĂ©decin urgentiste du MDA, ont dĂ©clarĂ© : « Nous avons reçu un appel concernant 5 personnes qui se sont noyĂ©es. Nous sommes arrivĂ©s sur les lieux avec des forces importantes et avons vu sur le rivage un homme dâenviron 35 ans, inconscient, sans pouls et sans respiration et 4 personnes qui sont pleinement conscientes et qui sont sorties de lâeau aprĂšs sâĂȘtre noyĂ©es. Nous avons immĂ©diatement commencĂ© un traitement mĂ©dical comprenant des massages et lâadministration de mĂ©dicaments Ă un homme de 35 ans, lorsque nous avons malheureusement dĂ» dĂ©terminer son dĂ©cĂšs. ParallĂšlement, dâautres Ă©quipes ont soignĂ© 4 victimes dans un Ă©tat mineur, et aprĂšs de premiers tests sur le terrain, 3 victimes ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es vers lâhĂŽpital.
Léon Swashchinsky
 Lechtman, son voisin et son ami, lui a rendu hommage : « Nous avons perdu un ami, un frĂšre, un voisin et le plus grand cĆur que jâai connu ces 35 derniĂšres annĂ©es. LĂ©on est allĂ© Ă la plage pour sauver un enfant de 14 ans qui se noyait. Nous savons que LĂ©on ne sais pas trĂšs bien nager, mais quand mĂȘme, il as sautĂ© et il nâĂ©tais rien de moins quâun guerrier et un hĂ©ros, qui a sacrifiĂ© sa vie pour sauver dâautres vies et a perdu ses forces en essayant de sauver le garçon. Repose en paix notre bien-aimĂ©. »
 Miri Turgeman lui a rendu hommage dans un post : « Je nâai pas rĂ©ussi et je nây arriverai probablement jamais. Je suis revenue des funĂ©railles, câest dur, je nâarrive pas Ă imaginer combien de personnes sont venues et Ă quel point elles tâont aimĂ©. Comment, le jour de ton anniversaire, la mer tâa Ă©loignĂ© de moi. Il y a Ă peine une semaine, nous Ă©tions ensemble Ă la mer et nous avons ri du fait que nous Ă©tions tous les deux obsĂ©dĂ©s et que nous ne savions pas nager, et tu as sautĂ© Ă la mer quand tu as entendu quâun enfant se noie. Tu Ă©tais si intense et exposĂ©, tu es devenu un ami que je nâai jamais eu, tu Ă©tais pour mon fils Ariel la silhouette quâil attendait chaque jour sur le balcon.
Je connaissais dĂ©jĂ le bruit de ta voiture qui sâarrĂȘtait et tu criait « LĂ©on, LĂ©on » cette semaine encore, nous nous sommes assis chez moi et nous avons promis de se faire tatouer ensemble, oĂč es-tu ??? Depuis quelques heures, je demande, je pleure, je ne comprends pas, je ne veux pas comprendre, je ne veux pas croire que tu ne seras plus lĂ , quâil nây a personne pour me dire de lever la tĂȘte. Joyeux anniversaire, jâattends que tu viennes mâembrasser pour me rĂ©veiller. »