Le 3 juin 2025, un rapport diplomatique confidentiel a révélé qu’un haut responsable américain avait adressé un avertissement sévère à ses homologues britanniques et français. La raison ? Le soutien croissant de ces deux pays à des résolutions unilatérales condamnant Israël sur la scène internationale, notamment à l’ONU, dans un contexte de guerre continue entre Israël et le Hamas, et d’attaques des Houthis soutenus par l’Iran.

Cet avertissement marque un tournant stratégique dans les relations transatlantiques. Les États-Unis, traditionnellement garants de la sécurité d’Israël, expriment ici une ligne rouge claire : il n’est pas question de laisser les partenaires européens fragiliser Israël en temps de guerre.


Le contexte : guerre prolongée, pression diplomatique

Depuis le 7 octobre 2023, Israël est engagé dans un conflit existentiel contre le Hamas, le Jihad islamique, et les milices chiites soutenues par l’Iran. La guerre a fait des milliers de morts, des centaines d’otages, et une instabilité régionale grandissante. Dans ce contexte, des voix européennes — notamment à Paris et à Londres — ont multiplié les critiques contre la riposte israélienne, oubliant souvent la violence et la barbarie initiales du Hamas.

Alors que la diplomatie américaine travaille activement à négocier des cessez-le-feu et à libérer les otages, des pressions sont exercées pour que la communauté internationale reconnaisse un État palestinien sans négociation. Ce que Washington voit comme une menace directe pour la sécurité d’Israël et la stabilité régionale.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/


L’avertissement américain : « Vous franchissez une ligne rouge »

Selon le rapport publié par des médias israéliens et américains, l’administration américaine aurait mis en garde les diplomaties britannique et française lors d’une réunion confidentielle à Bruxelles. Le message est clair : toute reconnaissance unilatérale de la Palestine ou vote de résolution condamnant Israël en pleine guerre sera considéré comme une rupture stratégique.

Pourquoi un tel avertissement ?

  1. Légitimer la terreur : reconnaître un État palestinien dirigé par des entités terroristes revient à récompenser la violence du Hamas et de ses alliés.
  2. Déséquilibre diplomatique : les initiatives européennes isolées nuisent aux efforts de paix multilatéraux et discréditent la position de négociation d’Israël.
  3. Allié sous attaque : alors qu’Israël fait face à une guerre sur plusieurs fronts, cet isolement diplomatique est vu par les États-Unis comme une trahison.

Une réponse alignée sur les intérêts américains et israéliens

Washington ne soutient pas Israël par idéologie ou loyauté aveugle. Le soutien américain à Israël est fondé sur des intérêts stratégiques clairs :

  • Stabilité régionale : Israël est le seul État démocratique et stable du Moyen-Orient, un bastion contre l’expansionnisme iranien.
  • Partenariat militaire : la coopération technologique et de renseignement entre les deux pays est cruciale pour lutter contre le terrorisme mondial.
  • Valeurs communes : démocratie, liberté religieuse, pluralisme : Israël et les États-Unis partagent des fondements politiques profonds.

Dans ce contexte, toute tentative européenne d’affaiblir Israël est interprétée par Washington comme une attaque contre ses propres intérêts.


Londres et Paris : la tentation du populisme diplomatique

Le Royaume-Uni, fragilisé par le post-Brexit, cherche à regagner un leadership sur la scène internationale. La France, quant à elle, est tiraillée entre des considérations de politique intérieure (pressions islamistes, électoralisme) et sa politique arabe traditionnelle.

Mais en adoptant des positions ouvertement critiques vis-à-vis d’Israël, sans exigence équivalente envers le Hamas, ces deux puissances risquent de perdre leur crédibilité en tant que médiateurs objectifs. Pire, elles mettent en péril leur relation avec Israël et les États-Unis.


Réaction en Israël : entre reconnaissance et vigilance

À Jérusalem, la nouvelle de cet avertissement américain a été bien accueillie. Des responsables israéliens, sous couvert d’anonymat, ont déclaré que les États-Unis ont « rappelé à l’Europe que le soutien à Israël est un pilier de l’ordre mondial démocratique ».

Le gouvernement Netanyahou, critiqué sur la scène intérieure, trouve là une confirmation que sa politique de fermeté est soutenue par son allié stratégique le plus puissant.

Cependant, des analystes israéliens appellent à la prudence : « Il faut garder les portes du dialogue ouvertes avec Londres et Paris, mais sans céder sur notre sécurité. »


Une fracture durable entre l’Europe et Israël ?

Il est encore trop tôt pour dire si cet avertissement marquera une rupture durable. Mais les tensions sont palpables :

  • Les ONG pro-palestiniennes redoublent de pression en Europe.
  • Les mouvements BDS gagnent du terrain dans les universités britanniques et françaises.
  • Les actes antisémites explosent dans les deux pays depuis le 7 octobre.

Dans ce climat, la position des gouvernements européens paraît parfois motivée par la peur des troubles internes plus que par un souci de paix équitable.


Conclusion : Israël, au cœur d’un affrontement diplomatique global

Ce que révèle cet avertissement américain, c’est que le conflit israélo-palestinien dépasse largement les frontières du Moyen-Orient. Il devient un test des alliances occidentales, un révélateur des priorités de chaque pays, et un combat de légitimité.

Israël, bien que petit par sa taille, reste un acteur central dans la défense des valeurs démocratiques. Les États-Unis ont rappelé que soutenir Israël, c’est soutenir la stabilité, la liberté et la résistance à la terreur.

Il appartient désormais à Londres et Paris de choisir leur camp : celui de la fermeté, ou celui du compromis avec ceux qui glorifient la violence.