Beaucoup de personnalités politiques, religieuses, comme les journalistes n’ont pas eu le courage comme Bar-Lev de dénoncer les causes de ses mouvements extrémistes qui se développent en Judée Samarie. Le gouvernement, dénonce ces jeunes comme des voyous, des moins que rien, des agresseurs, des jeunes paumés, mais malheureusement on oubli que la plupart sont des enfants qui ont été jetés de leurs maison dans la bande de Gaza et qui vivent en Judée Samarie et doivent accepter que certains de leurs amis se fassent tuer par des palestiniens, comme la famille de la localité d’Itamar en Mars dernier. » Prix à payer » est leur signature, mais ils n’ont jamais tuer de palestiniens, et la seule erreur est d’avoir blessé deux soldats qui sous les ordres de leurs supérieurs devaient démolir des constructions sur un terrain de Ramat Guilad qui appartient à un juif qui a acheté cette parcelle depuis 20 ans (Famille Zar):
Aujourd’hui Bar lev a dit clairement les causes d’une tel regain de violence est au fait que « Le désengagement n’a pas porté ses fruits »
Selon Israel 7, l’ancien commandant de Police de la Région Sud, Ouri Bar-Lev, qui commanda les forces de Police lors du désengagement de Gaza en 2005 fait un aveu bienvenu quoique tardif : « Le désengagement n’a pas porté les fruits que nous étions en droit d’attendre au niveau sécuritaire, bien au contraire, il a aggravé la situation » ! Bar-Lev va même plus loin, en établissant un lien direct entre l’expulsion des juifs du Goush Katif et l’apparition du phénomène des « Jeunes des Collines ». Ces déclarations explosives faites au journal « Maariv » ne sont évidemment pas reprises ou mises en évidence par les autres médias qui se sont acharnés sur la population juive de Judée-Samarie ces dernières semaines ! « Nous avons quitté Gaza mais en fait nous ne nous sommes pas déconnectés de Gaza », précise Bar-Lev, qui rappelle « qu’un mois à peine après le départ du dernier juif du Goush, une trentaine de roquettes s’est abattue sur Israël sans que le gouvernement ne réagisse malgré ses promesses ». L’officier de Police regrette « qu’aucune dissuasion réelle n’ait été imposée par Israël depuis lors, afin que les terroristes comprennent que chaque roquette ou missiles lancés entraînerait des dégâts considérables de leur côté ». « Le résultat », regrette-t-il, « est qu’à Gaza les terroristes se sentent avoir les coudées franches, et qu’en Israël des secteurs entiers de la population ont le sentiment que l’Etat les a trahis et se fiche de leurs problèmes. Il n’est pas étonnant alors que certains décident alors de prendre les choses en main ».
D’autres dirigeants et responsables de cette énorme erreur stratégique doublée d’une tragédie humaine auront-ils le courage d’avouer comme le fait aujourd’hui Ouri Bar-Lev ? J’en doute.