Selon News1, après l’étiquetage des produits des villages juifs de Judée Samarie et le boycott des entreprises israéliennes, l’Europe a exacerbé sa politique anti-israélienne à un moment où la décision est particulièrement problématique.
Les Pays-Bas ont décidé de couper les pensions de survivants de la Shoah qui vivent au-delà de la Ligne verte. Selon la journaliste de Channel 2, Lee Na’im, survivante de la Shoah, âgée de 90 ans, originaire des Pays-Bas, a récemment décidé d’immigrer en Israël et de vivre avec sa famille. Elle a aménagé dans un quartier de la région de Modi’in, juste au-delà de la Ligne verte.
Le fils de D. a dit:. « Ma mère a immigré en Israël, il y a quelques mois après avoir vu ce qui se passe en Europe, elle a décidé qu’elle ne voulait plus continuer à y vivre ». D. recevait une assistance juridique du ministère de la Justice en tant que bénéficiaire d’une rente de survivante de la Shoah en Israël.
En outre, elle reçoit du gouvernement des Pays-Bas une somme de 1100 € de pension de vieillesse et une pension complémentaire, elle a obtenu ce droit parce qu’elle est survivante de la Shoah. Elle a informé le gouvernement néerlandais de sa nouvelle adresse et a reçu une réponse étonnante. Il y était écrit : « Madame, en raison du fait que vous vivez en Judée Samarie, territoire avec lequel nous ne disposons pas d’accord, nous nous voyons dans l’obligation de déduire un pourcentage important de votre pension de vieillesse ».
Le plus jeune fils a ajouté : « Ma mère a eu un tel choc qu’elle a fondu en larmes ». « Elle n’a pas dormi depuis. Elle a perdu toute confiance. » En quelques jours, l’allocation de D. a été réduite à 740 €, soit 35% de moins que ce qu’elle recevait jusqu’à ce jour. L’explication officielle des autorités néerlandaises est par le fait qu’elle habite en Judée et Samarie, et le problème serait le même à l’Est de Jérusalem ou sur le plateau du Golan : « une entité politique séparée d’Israël, avec laquelle aucun gouvernement néerlandais n’a conclu des accords politiques ». La famille de D. tente de combattre et changer cette décision, et en particulier suite à la difficulté de comprendre la directive suite à une loi adoptée par le gouvernement néerlandais.
Même, si l’on pense que la Judée Samarie est occupée par Israël, la décision de cette femme pour vivre à cet endroit était volontaire, ce qui signifie qu’elle n’a pas été «transférée» dans la langue des Conventions de Genève. L’intention des Conventions de Genève était d’arrêter le transfert forcé de citoyens. Il est parfaitement légal pour un individu de se déplacer où ils veut en vertu du droit international. Sauf de nos jours, lorsque le droit international est tordu contre les Juifs en Israël et seulement les Juifs en Israël.
En outre, si D. se serait déplacée vers les villes occupées de Turquie ou du Maroc ou même de la Russie, il n’y aurait pas de loi qui permettrait de réduire la pension. Un accord de pension est entre un pays et ses citoyens, et non pas entre un pays et l’endroit où ils vivent. Cette loi est uniquement destinée à punir les Juifs qui ont le droit de vivre où ils veulent, par opposition au reste du monde.