Les gouvernements européens perdent patience avec des milliers de compatriotes qui ne veulent pas se faire vacciner.

Les autorités d’Athènes ont déclaré aujourd’hui que la vaccination contre le coronavirus sera obligatoire pour tous les citoyens âgés de 60 ans et plus. Ceux qui ne se feront pas vacciner avant le 16 janvier s’exposeront à une amende de 100 euros. Et pas une fois, mais tous les mois. C’est beaucoup quand on sait que la pension moyenne en Grèce est de 730 euros.

L’argent collecté ira aux hôpitaux, qui doivent faire face au nombre croissant de patients. Le nombre de nouvelles infections dans ce pays a commencé à augmenter fortement à la mi-octobre et est passé de 2 300 à près de 8 000 par jour. Et surtout, le taux de mortalité augmente : ces derniers jours, environ 100 personnes meurent chaque jour dans les hôpitaux en Grèce.

Le pays a vacciné 63 % des 11 millions d’habitants et, ces dernières semaines, de plus en plus de personnes se sont inscrites pour se faire vacciner. Dans le même temps, 520 000 citoyens de plus de 60 ans ne sont toujours pas vaccinés.

Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a qualifié la nouvelle mesure « d’acte de justice pour les vaccinés ». Il a ajouté qu’il ne voudrait pas punir les gens, et espère qu’ils y verront « non pas de la répression, mais un encouragement à la vaccination ».

L’Autriche impose des sanctions encore plus sévères en cas de refus de vaccin. Hier, on a appris que toutes les personnes résidant de manière permanente en Autriche devront se faire vacciner. S’ils ne le font pas d’ici février, ils s’exposent à une amende de 7 200 €. Mais pas dans l’immédiat : si deux avertissements ne prennent pas effet, ils se verront infliger une amende de 3600 euros. Si cela n’aide pas, alors l’amende s’élèvera à 7200 euros. Les anti-vaxistes particulièrement endurcis seront condamnés à une amende tous les six mois.

La loi sur les vaccinations obligatoires sera soumise au Parlement pour approbation le 6 décembre.

En Autriche, 65,2 % de la population est vaccinée. C’est comparable au chiffre israélien. La seule différence est qu’en Israël, un tiers de la population est constitué d’enfants récemment vaccinés.