48 jours de guerre, et aujourd’hui c’est le tournant : le premier cessez-le-feu, en échange du retour de 50 femmes et enfants kidnappés dans la bande de Gaza le 7 octobre. Aujourd’hui, 13 Israéliens rentreront chez eux, dans le cadre de la première phase de l’accord – et dans la soirée, environ 40 prisonniers palestiniens seront libérés des prisons israéliennes.

Au niveau politique et militaire, ils indiquent clairement qu’il s’agit pour eux d’une décision difficile mais correcte – mais ils soulignent également que Tsahal recommencera à attaquer dans la bande de Gaza immédiatement après la fin du cessez-le-feu.

Certains ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences d’un tel accord – qui laisse 190 otages en captivité et donne au Hamas le temps de se réorganiser et d’influencer l’opinion publique mondiale. Yonit Levy et Jonathan Friedland parlent du sens de l’accord – qui d’une part,  ramènera à la maison de nombreux enfants captifs, mais elle pourrait également changer le cours de la guerre.

Et on a beaucoup parlé de la couverture médiatique de la guerre à Gaza, qui est souvent biaisée en faveur des Palestiniens et ignore même l’attaque brutale qui a conduit au déclenchement des hostilités. Dans le domaine de l’information, de gros efforts sont déployés pour changer la façon dont les événements de Gaza sont présentés – notamment la projection du « film d’atrocités » par le porte-parole de Tsahal, la distribution de photos de l’activité terroriste sous l’hôpital Shifa et des interviews sur tous les réseaux étrangers, mais on continue à refléter une image des journalistes étrangers qui ne donne tout simplement pas une vue d’ensemble – c’est pourquoi on les appelle de plus en plus à venir ici, en Israël, pour voir par eux-mêmes le visage d’un pays qui a été secoué par le 7 octobre.

Jonathan Friedland, le journaliste du Guardian, s’est rendu en Israël cette semaine – et au cours de son voyage entre les évacués et les kibboutzim russes, il a découvert le sentiment israélien – et pourquoi il est si important que nous reprenions notre confiance .