yossi cohen
Une délégation dirigée par le conseiller de sécurité nationale aura des entretiens à Paris et à Londres dans une tentative de convaincre les deux pays pour apporter des modifications à l’accord qui devrait être signé d’ici la fin du mois. Il semble que ce soit le dernier effort israélien pour améliorer l’accord nucléaire entre l’Iran et les puissances émergentes mondiales: une délégation de hauts responsables israéliens, dirigée par le Conseil National de sécurité et le conseiller des affaires de sécurité nationale du Premier ministre, Yossi Cohen sont partis hier, pour Paris et Londres. 

Ses membres se réuniront avec les ministres des Affaires étrangères de la France et la Grande-Bretagne et auront des entretiens avec les responsables de la défense et du renseignement des deux pays. Ce dernier effort pour influencer la formulation de certaines sections de l’entente finale est importante, car le Premier ministre israélien les considère comme un danger et une menace pour Israël. 

Selon les rapports des médias européens, la date de clôture de la signature de l’accord final avec Téhéran serait fixée au mois de Mai, mais elle a été reportée après que le ministre américain des Affaires étrangères, John Kerry, soit tombé de son vélo et ait été blessé, puis hospitalisé à Boston. 

Ce soir, Yossi Cohen se réunira avec le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Les Français ont dit qu’ils ne renonceront pas à des sites nucléaires et militaires sous surveillance complètes et il semble que tout sera décidé en Juillet. La délégation tiendra à Paris, une discussion parallèle sur la question iranienne avec un effort particulier pour persuader les Français d’éviter de soulever la résolution au Conseil de sécurité, y compris la reprise de l’initiative des négociations entre Israël et les Palestiniens et un programme visant à promouvoir l’établissement d’un État palestinien – ou au moins reporter la date qui n’a pas été fixée.

 En raison des élections en Israël et l’attente de la mise en place du nouveau gouvernement à Jérusalem. Israël s’est opposé à certaines sections de la proposition française.

Susan Rice a mené et dirigé l’effort diplomatique pour persuader les États-Unis de contrecarrer l’initiative de l’Égypte auprès des Nations Unies, et forcer Israël à adhérer au Traité sur la non-prolifération nucléaire.