Les réfugiés à la frontière de la Grèce et du nord de la Macédoine (Crédit photo : Giorgos Christides – correspondant de Spiegel)
La Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque appellent à un renforcement immédiat de l’Agence de police des frontières de l’UE.
Le groupe Visegrad (V4) milite pour des politiques beaucoup plus strictes en matière d’immigration clandestine sur le continent.
Cela vient parallèlement aux nouvelles sur l’immigration en provenance des États-Unis, et même à la réunion Merkel et Macron il y a quelques jours, au cours de laquelle les dirigeants ont discuté de la question des réfugiés.
L’affaire du navire d’immigration que l’Italie a refusé d’autoriser à accoster dans ses ports maritimes a également été ajoutée à l’éventail des problèmes conduisant au fait que l’UE n’avait pas une politique d’immigration uniforme et claire.
Cette semaine, avec les nouvelles sur l’immigration aux États-Unis, la question est devenue la plus pressante sur le continent européen.
Le cœur du conflit tourne autour du manque de cohérence entre les Etats membres de l’UE face au problème des réfugiés sur le continent.
» Je n’ai pas aimé les images d’enfants séparés de leurs parents, car c’est un problème des administrations précédentes, nous avançons très lentement, et nous allons résoudre le problème de l’immigration clandestine comme nous avons résolu d’autres problèmes » a dit Trump.
« Le président a également précisé que tout en trouvant une solution destinée à emprisonner les familles des infiltrés avec leurs enfants, nous renforcerions considérablement la frontière et la sécurité. »
.@POTUS on his executive order on immigration: "It's about keeping families together, while at the same time being sure that we have a very powerful, very strong border." https://t.co/2gxS9qu9DH pic.twitter.com/RpU3a8OmTs
— Fox News (@FoxNews) June 20, 2018