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L’ex-otage Almog Meir Jan raconte les 246 jours les plus difficiles de sa vie

Le 17 dĂ©cembre, IsraĂ«l a commencĂ© Ă  montrer de rĂ©els signes de retour Ă  la normale. Les personnes enlevĂ©es qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es dans le cadre de l’accord avaient dĂ©jĂ  passĂ© trois semaines chez elles, les rapports faisant Ă©tat d’une « volontĂ© pour un autre accord » qui n’a pas eu lieu depuis lors et il y avait mĂȘme les premiers bourgeons d’un tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© sur Ă©cran de tĂ©lĂ©vision, comme c’est le cas dans un pays qui a besoin d’une sorte d’évasion comme l’air pour respirer. Le 17 dĂ©cembre est Ă©galement le jour oĂč, pour la premiĂšre fois, aprĂšs deux mois et demi, les menottes d’Almog Meir Jan ont Ă©tĂ© retirĂ©es de ses mains et de ses pieds.

Ce n’est qu’un des innombrables dĂ©tails inimaginables que Jan a partagĂ©s dans une interview avec Ilana Dayan diffusĂ©e hier soir sur « Uvda ».
L’interview de Jan fut un Ă©vĂ©nement tĂ©lĂ©visĂ© important, ce n’est pas une histoire universelle, ni mĂȘme une rĂ©ussite journalistique : c’est uniquement l’homme lui-mĂȘme. Un jeune homme qui raconte les 246 jours les plus difficiles de sa vie et qui a encore du mal Ă  garder le sourire de temps en temps.
Un homme qui s’est rendu Ă  Nova avec un ami, qui a Ă©tĂ© assassinĂ©, et qui, quelques semaines plus tard, s’est retrouvĂ© Ă  faire des salutations impromptues Ă  des terroristes et Ă  jouer Ă  des jeux de sudoku avec d’autres captifs. 

De nombreuses personnes libĂ©rĂ©es ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© interviewĂ©es par les mĂ©dias et mĂȘme si la grande majoritĂ© d’entre eux ont Ă©tĂ© Ă©mues de dire Ă  quel point les manifestations l’ont renforcĂ©, que ce soit en temps rĂ©el ou rĂ©trospectivement, il y a encore ceux qui insiste pour dĂ©battre de leur nĂ©cessitĂ©.

Dans la sĂ©quence d’information interrompue des deux derniĂšres semaines, entre Muhammad Deif et le port de Hodeidah, entre Biden et Trump, l’évĂ©nement de la divulgation de la documentation des observatrices en captivité  visant Ă  ramener la question des otages au sommet de l’ordre du jour, et lĂ  encore, le sujet est tombĂ© en une seconde.

Mais en mĂȘme temps, il y a le scĂ©nario thĂ©orique, qui, espĂ©rons-le, restera ainsi, auquel tous les IsraĂ©liens rĂ©flĂ©chissent probablement depuis le 7 octobre : que ferais-je si j’étais lĂ -bas ?

Si et quand, Jan a fourni un guide de survie inspirant , son traumatisme est Ă©vident Ă  chaque instant, mĂȘme dans les moments lĂ©gers oĂč il parle du jour oĂč il ouvrira un groupe WhatsApp avec ses codĂ©tenus Andrey Kozlov et Shlomi Ziv, mais il est clair pour tout tĂ©lĂ©spectateur que Jan a la force mentale pour le surmonter le moment venu. GrĂące Ă  la relation Ă©troite qui les unit tous les trois, que personne ne peut comprendre de l’extĂ©rieur, et grĂące Ă  la conscience qui l’aide Ă  parler clairement des dĂ©fis mentaux qui l’attendent plus tard.

La semaine prochaine viendra le 300Ăšme jour de cette guerre . Les conditions horribles que Jan et les autres dĂ©crivent, par exemple la collĂšgue Sosna qui est revenue cette semaine, comment a-t-elle Ă©tĂ© attachĂ©e aux poteaux et pendue la tĂȘte en bas ? Il a essayĂ© d’aider et de sauver la vie du combattant des Navy SEAL Arnon Zamora venu les secourir et mort pendant cette operation, ne sachant pas qu’il Ă©tait au milieu d’une opĂ©ration qui porterait bientĂŽt son nom.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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