Dans la parasha de cette semaine, Vayechi, nous trouvons l’épisode dans lequel Yaakov Avinou, vers la fin de sa vie, donne une bénédiction «sur mesure» à chacun de ses fils.
Les commentateurs font une observation intéressante : les bénédictions exprimées par Yaakov étaient presque exclusivement accordées à ses fils ; c’est-à-dire qu’aucun membre de sa famille élargie n’a reçu de bracha personnelle, mais il y a deux exceptions : Menashe et Efrayim, les deux fils de Yossef, pourquoi ?
La question se complique quand on comprend que toute l’histoire de Yossef, détesté puis revendu par ses frères, était, dans une certaine mesure, le résultat de l’attention particulière que Yaakov avait investie en lui.
Yaakov devrait maintenant choisir Yossef de nouveau en ne sélectionnant que ses petits fils parmi tous ses petits-enfants pour recevoir des bénédictions!
La réponse est qu’il était évident pour tous pourquoi Yaakov a choisi les fils de Yossef : ils avaient un handicap spirituel et non pas car il le préférait aux autres enfants !
Alors que tous les autres petits-enfants de Yaakov avaient grandi dans un environnement isolé et riche en spiritualité, les deux fils de Yossef avaient été élevés en Egypte, entourés de croyances étrangères et d’un système de valeurs très éloigné de celui enseigné par la Torah.
Tous les autres frères comprenaient parfaitement le besoin d’une assistance spéciale pour Menashe et Efrayim afin de les protéger de toute influence de la société égyptienne à laquelle ils appartenaient.
En tant que Juifs en exil, nous nous trouvons pareillement, spirituellement car nous sommes «handicapés». Pendant tant d’années, nous avons vécu côte à côte, voisins dans une société dans son ensemble, qui possèdent des valeurs et une vision de la vie si éloignées de la notre et contraire à notre sainte Torah.
Nous devons rester sur nos gardes afin de ne pas être balayés par les nombreux idéaux ambiants qui ne sont pas moraux et justes, et rester fermes dans notre croyance et notre pratique de Sa Torah – Nous devons marcher comme un Juif – pas un Égyptien.
Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved