Le mur du Kottel est, l’un des endroits les plus sacrés du judaïsme après le mont du Temple, il est politiquement important car il est situé à Jérusalem-Est.
Les décisions des dirigeants mondiaux de le visiter sont souvent considérées comme une déclaration de politique concernant la souveraineté israélienne sur la région ou comme un mépris pour celle-ci.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a été le premier titulaire de son poste à effectuer une telle visite alors qu’il était président des États-Unis. Lorsque Chirac était,en visite en Israel, il était accompagné de Leila Shahid, qui était à l’époque l’ambassadrice de l’OLP en France, selon l’Irish Times.
« Je ressens le caractère sacré et l’histoire ici », a déclaré Macron, accompagné du directeur de la Fondation du patrimoine du Mur occidental Mordechai (Sully) Eliav et du rabbin du Mur du Kottel, Samuel Rabinowitz.
Macron a rencontré quelques soldats français sur la place du Mur , puis il a fait une prière personnelle et a été visité les nouvelles découvertes sur la place du Mur du Kottel.
Le rabbin Rabinovich, qui l’a accueilli, a remercié le président de la France pour sa visite, notant qu’il s’agissait d’une expression d’appréciation pour l’histoire et l’héritage du peuple juif.
Le président français Emmanuel Macron a condamné mercredi l’antisionisme comme quelque chose qui ne diffère pas de l’antisémitisme , en rencontrant les dirigeants israéliens lors de leur séjour à Jérusalem pour assister au Forum mondial de l’Holocauste.
À la résidence présidentielle, Macron a déclaré au président Reuven Rivlin que la France serait « engagée et active » dans la lutte contre l’antisémitisme sous sa supervision.
« Nous avons décidé de parler de la question de l’antisionisme comme de l’antisémitisme directement et clairement. L’antisionisme n’est pas différent de l’antisémitisme », a déclaré Macron dans un communiqué du bureau de Rivlin.
Macron a déclaré que, bien qu’une telle position ne signifie pas que les pays ne peuvent pas être en désaccord, « nier le droit de l’État d’Israël à exister est une version moderne de l’antisémitisme ».
Il a également reconnu l’antisémitisme croissant en Europe et en France, le qualifiant de « maladie très grave », et a déclaré que la réunion des dirigeants mondiaux en Israël pour commémorer les 75 ans de la libération d’Auschwitz a envoyé un message puissant contre la haine des Juifs.
» Je suis venu pour Israël, pour ce que la Shoah représente et pour la mémoire de l’Holocauste, pour vous rejoindre dans l’importante déclaration contre l’antisémitisme » , a- t-il déclaré.
Le mois dernier, les législateurs français ont adopté un projet de résolution soutenu par un membre du parti Macron qui qualifie la haine contre Israël de forme d’antisémitisme. La résolution exhorte également le gouvernement français à adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, qui dit que les formes de vitriol contre Israël, y compris la comparaison avec l’Allemagne nazie, sont des exemples d’antisémitisme, bien que critiquant les politiques d’Israël.
Un peu plus tôt dans la journée, le président français Emmanuel Macron était furieux contre la police et les gardes de sécurité du Shin Bet qui voulaient le rejoindre à l’église Santa Ana dans la vieille ville de Jérusalem.
Macron a déclaré à la police: « Tout le monde connaît les procédures. Je n’aime pas ce que vous faites, sortez. Personne n’allait provoquer personne. »
Macron a déclaré au responsable de la sécurité personnelle du Shin Bet: « Vous avez fait un travail formidable en ville. Merci de respecter les pratiques pratiquées depuis des siècles. S’il vous plait. »
L’église de Santa Ana est en territoire français et le président français a refusé la présence de la police israélienne mais juste ses propres gardes.
Environ une heure après l’incident, Macron est arrivé au Mur pour prier et s’est également excusé auprès des gardes de sécurité et de la police israéliens pour leur avoir crié dessus selon Arutz 7.
La police et les services de sécurité généraux ont publié une déclaration conjointe à la suite de l’incident:
« Aujourd’hui à midi, les services de sécurité généraux et la police israélienne ont arrêté le président français Emmanuel Macron lors de la visite dans la vieille ville de Jérusalem. Lorsqu’ils sont arrivés à l’église Sainte-Anne dans la vieille ville, il y a eu une discussion entre les responsables de la sécurité israélienne et les gardes français concernant l’entrée dans l’église avec le président.
« Le président français a demandé aux forces israéliennes de respecter les règles du lieu et, conformément à la coordination préétablie des dispositions de sécurité, le président français et ses hommes sont entrés au sein de l’église. En partant, l’équipe du président s’est excusée de l’incident, le président a serré la main des policiers et a poursuivi sa visite dans la vieille ville accompagnée des forces de sécurité israélienne et des moyens nécessaires pour maintenir sa sécurité en tant que visiteur important en Israël « , indique le communiqué.
Coup de colère de #Macron contre la police israélienne à Jérusalem. Dans les pas de Chirac en 1996 pic.twitter.com/DKP5ICThTK
— Ava Djamshidi (@AvaDjamshidi) January 22, 2020
