Le procureur général, le Dr Avichai Mandelblit, a soumis un avis complémentaire à la Haute Cour dans le cadre des pétitions concernant le règlement du conflit d’intérêts du Premier ministre dans des questions concernant le système d’application de la loi. En résumé, le Médiateur a insisté sur le fait que, conformément à l’arrêt de la Cour suprême, son avis juridique, y compris sur la question des conflits d’intérêts, est un avis juridique contraignant, tant qu’aucun autre tribunal ne s’est prononcé.
En réponse à la réponse du Médiateur la semaine dernière, il a été déclaré qu’au vu des développements depuis le dépôt des pétitions, y compris la soumission d’un avis final pour éviter un conflit d’intérêts pour le Premier ministre et sa publication, les pétitions sont devenues sans pertinence dans le format dans lequel elles ont été déposées. À la suite de la réponse du Premier ministre aux pétitions, qui déclarait s’opposer au caractère contraignant de l’avis en général, et de certaines de ses dispositions en particulier, le Médiateur a demandé un avis complémentaire, qui a maintenant été soumis conformément à la décision du tribunal.
Ce faisant, il a été précisé que l’avis du Médiateur sur la prévention des conflits d’intérêts est un avis juridique, qui lie toutes les branches du pouvoir exécutif et reflète pour elles la loi existante, similaire à son avis juridique sur d’autres questions, et n’est pas simplement une recommandation. L’opinion de l’ombudsman concernant un conflit d’intérêts ne dépend pas de la bonne volonté du titulaire de charge, pour des raisons de visibilité ou d’autres raisons volontaires, mais se justifie en vertu de l’interprétation de la loi par l’ombudsman.
La déclaration complémentaire indique en outre que dans la mesure où le Premier Ministre insiste sur le fait qu’il n’a pas l’intention d’agir dans le cadre de cet arrangement, il semble qu’il n’y ait pas d’échappatoire à une enquête plus approfondie sur les pétitions, y compris l’émission d’ordonnances conditionnelles à cet égard.
L’avis a été soumis par l’intermédiaire des avocats Yonatan Berman, Liora Weiss-Bansky et Sivan Dagan du département des hautes cours du bureau du procureur de l’État.