Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a mis les choses au clair. Interrogé sur la question de la souveraineté israélienne en Judée-Samarie, il a déclaré que Washington avait prévenu plusieurs capitales européennes : toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien entraînerait inévitablement une réponse israélienne.
Cette déclaration survient alors que plusieurs pays de l’Union européenne, rejoints par l’Australie et le Canada, envisagent d’annoncer une reconnaissance de la Palestine à l’Assemblée générale des Nations unies ce mois-ci. Pour Rubio, ce type de décision ne peut qu’aggraver les tensions. « Nous avons dit clairement aux États concernés qu’ils ne doivent pas s’attendre à ce qu’Israël reste passif », a-t-il averti.
À Jérusalem, ce soutien est accueilli avec soulagement. Le gouvernement israélien rappelle que toute initiative internationale imposant un État palestinien en dehors d’un accord négocié viole les engagements passés et sape les accords existants. Comme l’avait déjà affirmé Netanyahou : « Il n’y aura pas de retour aux lignes de 1967. Jérusalem restera unie sous souveraineté israélienne. »
L’enjeu n’est pas seulement diplomatique mais sécuritaire. Une reconnaissance internationale de la Palestine, sans garanties de démilitarisation et sans accord sur la sécurité, reviendrait à renforcer le Hamas, classé organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne (Wikipédia). Pour Israël, cela équivaut à créer un nouvel Afghanistan aux portes de Tel-Aviv.
Rubio, sénateur républicain devenu chef de la diplomatie américaine, se distingue par une ligne claire : soutenir Israël tout en mettant en garde les partenaires européens contre une diplomatie symbolique aux effets destructeurs. Comme le souligne Infos-Israel.News, la sécurité d’Israël reste au cœur des débats, dans un contexte où le Hezbollah intensifie ses menaces au nord et où l’Iran poursuit son agenda nucléaire.
Cette prise de position illustre aussi le tournant américain après l’ère Biden. Alors que l’administration précédente multipliait les pressions sur Jérusalem, Rubio cherche à consolider l’axe Washington–Jérusalem–Abraham Accords (Wikipédia), afin d’élargir la coopération régionale et de contenir l’influence iranienne.
La bataille diplomatique qui s’annonce à l’ONU s’annonce donc décisive. Israël, soutenu par une partie du Congrès et désormais par la nouvelle équipe américaine, entend faire passer un message clair : toute tentative d’imposer une « Palestine » unilatérale se heurtera à la détermination de l’État juif à défendre sa souveraineté et la sécurité de ses citoyens.
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