Un commandant du Hezbollah nommé Imad Muhammad a-Sayyid al-Amin a été tué en Syrie, ont rapporté les médias arabes hier soir (samedi). Un média affilié à l’organisation terroriste a noté qu’al-Amin venait d’un village du sud du Liban et n’a pas précisé les circonstances de sa mort, à part qu’il est mort alors qu’il accomplissait son « devoir de djihad ».

Auparavant, le Centre syrien des droits de l’homme affilié à l’opposition syrienne avait signalé la mort d’un haut responsable des Gardiens de la révolution, Ahmad Qurshi. Il aurait également été tué en Syrie. Le centre a noté que les circonstances de la mort du responsable iranien sont encore inconnues et qu’il n’est pas clair s’il a été tué lors des attaques attribuées à Israël cette semaine dans les régions de Homs et d’Alep.

Selon un rapport du réseau pro-saoudien Al-Arabiya, Qurashi est considéré comme l’un des commandants supérieurs de la milice al-Fatmiyon et est stationné en Syrie depuis 2013.

Le Hezbollah a répondu jeudi aux attaques attribuées à Tsahal en Syrie cette semaine, affirmant que « les avions sionistes ont à nouveau violé la souveraineté libanaise et attaqué les terres syriennes à travers notre espace aérien dans l’ombre du silence des organisations internationales ».

Le mois dernier encore, un autre commandant du Hezbollah dans la province syrienne méridionale de Deraa, qui avait été chargé de recruter des combattants pour la milice, a été tué dans le village de Sida selon les médias arabes. Un groupe d’inconnus, armés d’armes légères, a abattu Arf al-Jahmani.