La question de l’aide financière du royaume aux pays arabes et aux Palestiniens « harcèle » aujourd’hui les Saoudiens. Ils ont le sentiment que l’Arabie saoudite envoie des milliards de dollars aux pays nécessiteux mais qu’elle est « forcée de faire le bien ». Il semble maintenant que le régent Bin Salman ait décidé de mettre les choses en ordre.
Selon des médias arabes, le message de Bin Salman lors de sa récente visite en Jordanie et en Égypte était que l’ère des « repas gratuits », c’est-à-dire le transfert gratuit de l’aide financière à ces pays dont les palestiniens, était terminée. Désormais, l’aide se fera moins sous la forme d’un transfert d’argent aveugle, mais davantage sur la base d’investissements qui rapporteront. Tout cela se produit précisément au moment où l’Arabie saoudite n’a aucun problème de trésorerie et où ses revenus d’exportation de pétrole atteignent environ 1 milliard de dollars par jour.
Selon des sources saoudiennes, le transfert aveugle de fonds qui a été pratiqué jusqu’à présent a raté la cible alors qu’une grande partie des fonds a été utilisée à des fins de corruption.
On a en outre affirmé que dans le passé, un pays comme la Jordanie recevait une aide considérable parce qu’il était en fait le « lien » avec Israël, mais aujourd’hui, bien sûr, il existe des canaux de dialogue ouverts entre Riyad et Jérusalem.