Meron | Les policiers ont secouru des enfants: « Beaucoup de mains ont été levées, nous avons vraiment choisi qui vivrait et qui mourrait »

Parmi les tragĂ©dies rĂ©vĂ©lĂ©es aprĂšs la catastrophe du mont Meron, au cours de laquelle 45 personnes ont perdu la vie, se trouve une vidĂ©o publiĂ©e, (lundi) montrant la police et la police des frontiĂšres Ă©vacuant des enfants de la zone oĂč des dizaines ont Ă©tĂ© piĂ©tinĂ©s. En bas, les enfants entre 3 et 4 ans, dont certains pleuraient intensĂ©ment.

La police a dĂ©clarĂ© que des dizaines de mains leur avaient Ă©tĂ© tendues et qu’ils devaient choisir qui retirer de la foule. « Nous avons choisi les enfants en premier, les plus petits en premier. C’était terrible, car c’est vraiment un choix de qui vivra et qui mourra. »

Un pÚre a rencontré le policier qui a sauvé son fils : « Pour moi, vous avez sauvé le monde entier »

C’est le cas du rabbin Avigdor et de son fils Shmuel ĂągĂ© de 10 ans :  » Nous Ă©tions enterrĂ© sous un tas de gens avec mon jeune enfant Ă  cĂŽtĂ© de moi, criant, « Papa, je suis mort » et soudainement on dĂ©couvre une main. Cette main a sauvĂ© Shmuel, 10 ans, ainsi que son pĂšre, et Ă  partir de ce moment, il a souhaitĂ© fermer le cercle – pour dire merci au policier qui l’a sauvĂ©. Aujourd’hui, c’est arrivĂ© : le sergent Rami Alwan est arrivĂ© Ă  la tente de deuil de la famille Hayut, oĂč la famille est assise suite Ă  la mort de leur fils aĂźnĂ©, et son ami de 13 ans, dans la mĂȘme terrible tragĂ©die.

Le rabbin Hayut l’a saluĂ© avec enthousiasme : « J’ai demandĂ© que nous nous rencontrions pour vous remercier du fond du cƓur », a-t-il dit.

Il a racontĂ© les moments difficiles : « J’étais par terre avec toute la masse de gens qui Ă©taient sur nous. Mon fils Ă©tait Ă  ma droite, et mon fils aĂźnĂ©, ses amis, avec son ami Moshe, Ă©taient Ă  quelques mĂštres de nous. Et je vois Alwan et il crie : Donnez-moi la main, je tire « Je lui ai dit : ‘Sauvez le garçon – mais il n’a pas rĂ©ussi.’

Le rabbin Hayut a dit qu’Alwan «m’a attrapĂ© ma main avec ses deux mains. Puis je le vois s’effondrer, vomir et se mettre Ă  pleurer. Et j’ai pensĂ© qu’il avait vu ce que je ressentais. Tout le monde criait au « dĂ©sastre ».  » Au bout de quelques instants, il a dit : « Je le vois tirer mon fils et le secourir. J’ai Ă©tĂ© moi aussi secouru et Ă©vacuĂ© vers l’hĂŽpital dans un Ă©tat acceptable. Si nous y Ă©tions restĂ©s plus longtemps – nous n’en serions peut-ĂȘtre pas sortis. »

Le commissaire de police, le chef d’état-major Yaakov Shabtai, a rencontrĂ© la police du district nord et le commandant du district, Shimon Lavi, et a dĂ©clarĂ© que « nous sommes tous unis et cohĂ©sifs. » , « Je ne laisserai pas la police israĂ©lienne ĂȘtre le bouc Ă©missaire d’un quelconque facteur d’inconduite au fil des ans. »

Le ministre de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure, Amir Ohana, qui a rejoint la rĂ©union tardivement, a notĂ© : « Je soutiens pleinement le commandant du district et le commissaire, qui ont fait tout ce qu’ils pouvaient, avec sĂ©rieux et minutie, pour prĂ©parer la cĂ©lĂ©bration. »


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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