La ministre des Transports, Miri Regev, s’est rendue aujourd’hui au Maroc pour une visite officielle. Le ministère a déclaré qu’au cours de la visite d’une semaine, Regev rencontrera des collègues du ministère des Transports du Maroc et signera un accord de coopération.

Cependant, une étude du programme de la visite,  montre que le voyage ressemble plus à un « voyage aux racines » (comme on appelle en Israël le voyage dans la patrie des ancêtres). Le père de Miri, Regev Felix, a immigré du Maroc dans les années 1950 et sa mère d’Espagne. 

Sur les sept jours de la visite, les rencontres avec les responsables du ministère des Transports et les questions purement transport ne prendront que deux jours. Demain et après-demain, Regev prendra un train à grande vitesse de Rabat à Tanger et visitera le port maritime là-bas. Le même jour, elle rencontrera l’ambassadeur d’Israël au Maroc. Un communiqué de presse du ministère des Transports indique que le but de la visite est d’étudier le système de transport marocain, ferroviaire et autoroutier.  

Après lundi, tous les autres jours, Regev voyagera simplement à travers le pays, visitera des cimetières juifs, rencontrera des représentants de la communauté juive et des maires de villes. Elle ira aujourd’hui au cimetière juif de Rabat, demain elle visitera Arash, son cimetière juif et son port, mercredi elle ira à Casablanca, et jeudi à Marrakech.
KAN a rapporté que plusieurs maires et militants du Likud rejoindront Miri Regev mercredi et voyageront avec elle pendant plusieurs jours. Certes, contrairement au ministre, paieront eux-mêmes le voyage : selon le rapport, chaque voyage coûtera 2 600 $.