C’est une scène devenue virale : un ancien président, Donald Trump, invectivant Elon Musk, le magnat de la technologie, lors d’un événement privé. La scène n’a duré que quelques secondes, mais elle a suffi à faire trembler les murs du pouvoir américain. Car ce qui se joue entre ces deux géants, ce n’est pas seulement un clash de personnalités. C’est un bras de fer sur l’avenir de la superpuissance la plus influente du monde.
Et depuis Tel Aviv, Jérusalem ou Haïfa, on observe avec une attention particulière cette transformation des lignes de pouvoir à Washington. Car ce qui émerge de cette opposition, c’est une vérité qui intéresse profondément Israël : qui, demain, sera l’allié le plus fiable ?
Trump, on le sait, a été l’un des présidents les plus pro-israéliens de l’histoire moderne. Jérusalem reconnue comme capitale, ambassade transférée, retrait de l’accord nucléaire iranien, soutien indéfectible à la souveraineté israélienne. Mais pour de nombreux Américains – y compris dans la communauté juive – son style, sa rhétorique et ses provocations ont laissé un goût amer.
Face à lui, Elon Musk incarne autre chose : l’ultramodernité. L’intelligence artificielle, la conquête spatiale, la privatisation de la communication globale via X (anciennement Twitter), Starlink ou Tesla. Il a récemment critiqué le wokisme, défendu la liberté d’expression et même flirté avec certaines idées conservatrices.
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