Une attaque éclaire. Des explosions dans la nuit ukrainienne. Des usines de drones turcs réduites en cendres. Et un grand absent dans les condamnations internationales : la voix ferme et cohérente qu’Israël, lui, n’a jamais cessé de porter contre ce type d’agressions.
Quand la Russie a frappé les infrastructures turques de Bayraktar en Ukraine, les chancelleries européennes se sont montrées prudentes, voire gênées. Trop d’enjeux commerciaux, trop de gaz, trop de calculs. Mais pour quiconque connaît les méthodes de Moscou, il ne s’agissait pas seulement d’une frappe. C’était un message : même vos partenaires technologiques ne sont plus à l’abri.
Et pendant ce temps, Israël observe. Vigilant. Pragmatique. Mais lucide. Car Israël sait exactement ce que signifie une attaque ciblée contre une technologie stratégique. Cela fait des années que l’État hébreu voit ses propres innovations – Iron Dome, drones Hermes, cyberdéfenses – ciblées par des campagnes de déstabilisation, notamment soutenues par l’Iran ou ses alliés russes.
La Turquie, de son côté, goûte à ce qu’Israël dénonce depuis longtemps : l’alliance entre dictatures et terrorisme technologique. Aujourd’hui, ce sont des drones turcs. Demain, ce pourrait être les systèmes antimissiles d’un autre pays. Ou l’intelligence artificielle de défense d’un partenaire de l’OTAN. L’effet domino est en marche.
Mais dans ce vacarme d’intérêts géopolitiques, une chose saute aux yeux : Israël est l’un des rares États à avoir su développer une doctrine de défense autonome et cohérente. Face à des menaces similaires, Israël n’attend pas qu’on l’autorise à riposter. Il le fait. Et il le fait bien.
Le contraste est frappant : là où les capitales européennes hésitent, Israël trace une ligne rouge. Là où l’Occident temporise, Israël anticipe. Car pour Israël, la souveraineté ne se négocie pas. Et face aux attaques contre ses infrastructures ou celles de ses alliés technologiques, la réponse est claire, nette, proportionnée, mais sans ambiguïté.
Ce que la Russie vient de faire à l’Ukraine, c’est ce que l’Iran rêve de faire à Israël. Saboter l’innovation. Briser les alliances. Frapper là où cela fait mal : dans les fondations même de la supériorité technologique.
Mais ce que Moscou ne comprend pas, c’est que l’Ukraine n’est pas seule. Et que dans cette guerre de l’innovation, Israël reste un acteur-clé, un pionnier, un allié potentiel pour tous ceux qui croient encore en une défense intelligente, éthique et redoutablement efficace.