Le 12 octobre, juste après que les États-Unis aient annoncé se retirer de l’Unesco, Israël avait fait part d’une décision similaire, reprochant à l’organisation un parti-pris anti-israélien en la qualifiant de «théâtre de l’absurde où l’on déforme l’histoire au lieu de la préserver».
Depuis l’admission de la Palestine ( Merci Mr Sarkozy !) comme membre à part entière de l’Unesco, en octobre 2011, plusieurs résolutions ont été adoptées par cette organisation, contre Israël.
- Le 31 octobre 2011, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture décide de l’admission de la Palestine grâce aux pays arabes, africains et latino-américains et la France.
- Novembre 2012, la Palestine devient un Etat observateur aux Nations unies, lors d’un vote à l’Assemblée générale de l’ONU. Fort de ce nouveau statut, l’Etat de Palestine va intégrer des agences de l’ONU et rejoindre la Cour pénale internationale (CPI).
- Juin 2012, l’Unesco inscrit le site de l’église de la Nativité de Bethléem au Patrimoine mondial, comme le premier site palestinien inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Organisation.
- Avril 2016, à l’initiative de plusieurs pays arabes, le conseil exécutif de l’Unesco adopte, avec la voix de la France, une décision sur la « Palestine occupée » visant à « sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est ».
- Octobre 2016, l’Unesco adopte une résolution sur Jérusalem-Est portée par des pays arabes au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien concernant les fouilles « illégales » d’Israël dans la Vieille ville et évoquant « l’Esplanade des mosquées », comme l’appellent les musulmans, et non « le Mont du Temple », comme l’appellent les juifs.
- 5 mai 2017, une résolution sur le statut de Jérusalem présentant Israël comme « puissance occupante » est entérinée par le Conseil exécutif de l’Unesco en séance plénière.
- 7 juillet 2017, l’Unesco déclare la vieille ville d’Hébron comme une, « zone protégée » du patrimoine mondial en tant que site « d’une valeur universelle exceptionnelle en danger ».
Il semble que l’UNESCO soit à bout de mensonges de l’histoire mais reste dans le sujet du Maghreb en prévoyant d’inscrire le plat du couscous au patrimoine mondial, pourtant cuisiné à travers le monde entier, suite à un projet de plusieurs experts des pays du Maghreb qui veulent classer le couscous, spécialité culinaire d’Afrique du Nord, au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, a annoncé ce lundi le directeur du Centre algérien de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH).
« Le dossier du classement du couscous en tant que patrimoine universel est un projet commun aux pays du Maghreb. Son montage est en cours et des réunions d’experts de ces pays se tiendront prochainement », a déclaré Slimane Hachi à l’agence de presse d’Etat algérienne APS.
Espérons que ce nouveau titre pour en faire une spécialité culinaire d’Afrique du Nord ne va pas entraîner une guerre entre l’Algérie, Maroc et Tunisie qui revendiquent fermement être le berceau de ce plat ?
L’absurdité de l’UNESCO s’enfonce dans les abîmes…