Par Infos Israel News – 24 juin 2025

Alors que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza et que des dizaines d’otages israéliens restent encore entre les mains du Hamas, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a livré un message fort au public israélien lors d’un entretien exclusif accordé à Yaakov Bardugo sur Channel 14.

Dans une déclaration empreinte de détermination, Netanyahou a expliqué pourquoi Israël n’a pas “rasé Gaza en une seule frappe”, comme certains le réclamaient, et pourquoi la guerre, longue et douloureuse, est une nécessité stratégique et morale.

Un objectif triple : les otages, la victoire militaire et la sécurité

D’entrée de jeu, Netanyahou a rappelé les trois objectifs stratégiques non négociables d’Israël :

  1. Ramener tous les otages — vivants ou tombés — à la maison
  2. Éradiquer le Hamas en tant que force militaire, politique et idéologique
  3. Garantir que Gaza ne puisse plus jamais constituer une menace pour Israël

« Je suis déterminé à ramener tout le monde, les vivants comme les morts. Jusqu’au dernier. Et je suis déterminé à éradiquer le Hamas. Nous atteindrons tous ces objectifs. »

« Nous aurions pu tout raser… mais nous avons choisi l’honneur »

Face aux critiques internes et externes qui reprochent à Israël de ne pas avoir utilisé sa pleine puissance aérienne dès le premier jour, le Premier ministre a répondu sans détour :

« Nous aurions pu raser Gaza en une seule frappe. C’est techniquement possible. Mais nous avons choisi une autre voie. Nous combattons avec précision, pour ne pas devenir ce que nous combattons. »

Ce choix, selon lui, reflète la morale israélienne face à la barbarie du Hamas, et explique pourquoi la guerre prend du temps.

« Entrer dans des zones urbaines densément peuplées est un défi militaire complexe. Il a fallu du temps pour apprendre, s’adapter. Mais nous avançons. »

Les otages : un facteur déterminant dans le tempo de la guerre

Netanyahou a reconnu que la présence d’otages israéliens à Gaza a influencé le déroulement de l’opération militaire :

« La guerre a été ralentie à cause des otages. Mais nous irons jusqu’au bout. Il n’y aura pas de compromis. »

Ce message s’adresse à la fois aux familles inquiètes, aux soldats engagés sur le terrain, et aux ennemis qui croient qu’Israël hésite.

Le Premier ministre assure : la libération des otages et la défaite du Hamas ne sont pas deux objectifs contradictoires, mais complémentaires.

Une stratégie patiente, mais résolue

Dans un monde qui exige des victoires en 48 heures, Israël mène une guerre longue, mais juste.
Netanyahou rejette la pression médiatique qui qualifie la campagne de “lente” ou “inefficace” :

« Il ne s’agit pas d’un spectacle pour la télévision. Il s’agit de notre avenir. Nous construisons une victoire durable, pas un coup médiatique. »

Le Hamas est affaibli, mais pas encore détruit

Alors que certains rapports internationaux parlent de “résistance” du Hamas, les faits sur le terrain montrent une milice affaiblie, dispersée, coupée de ses lignes de ravitaillement, et sans commandement centralisé.

Des centaines de tunnels ont été détruits, des dizaines de hauts gradés éliminés, et les capacités militaires du Hamas ont été réduites de plus de 80 %.

Mais le Premier ministre insiste : « Tant qu’un seul bastion du Hamas subsistera, la mission ne sera pas terminée. »

Israël face à une pression mondiale croissante

À mesure que la guerre se prolonge, les critiques internationales s’intensifient. Les Nations unies, certaines ONG, et même des capitales européennes expriment leur “préoccupation” sur les méthodes israéliennes.

Netanyahou balaie ces critiques d’un revers de main :

« Ceux qui nous donnent des leçons sur les droits de l’homme n’ont jamais vu leur pays envahi, leurs enfants kidnappés, leurs villes bombardées. Israël agit avec retenue, courage et clarté morale. »

Gaza après la guerre : pas de retour au statu quo

Un point central de la doctrine du Premier ministre est clair : “plus jamais Gaza”.
Autrement dit : il est hors de question de permettre au Hamas de se réarmer ou de reprendre le pouvoir après la guerre.

Le modèle de Gaza de demain n’est pas encore défini, mais une chose est certaine : il sera vidé de toute capacité militaire et de tout contrôle islamiste.

Le message à l’ennemi : nous n’abandonnerons pas

Netanyahou conclut son entretien par un message sans ambiguïté au Hamas :

« Si vous croyez que nous allons abandonner, vous ne comprenez rien à Israël. Nous continuerons jusqu’au dernier otage, jusqu’au dernier terroriste, jusqu’à ce que Gaza ne soit plus jamais une menace. »

Conclusion : une guerre juste dans un monde injuste

L’entretien de Benjamin Netanyahou remet les pendules à l’heure. Non, Israël n’est pas en guerre par choix.
Oui, Israël aurait pu écraser Gaza militairement en 24 heures.
Mais il a choisi une voie plus difficile : celle qui libère les otages, détruit l’ennemi, et préserve son âme.

Alors que le monde hésite, critique ou regarde ailleurs, Israël agit avec constance, dans la douleur, mais avec une boussole morale intacte.

Le peuple juif ne cherche pas la guerre. Il cherche la sécurité, la justice, et la paix. Et si ces objectifs passent par des mois de combats, alors Israël les mènera — jusqu’à la victoire.

Infos Israel News

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