Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que le déni du droit d’Israël à exister constituait la forme « ultime » d’antisémitisme.

Interrogé dans une interview avec CNN pour réagir à un sondage du réseau indiquant que plus de 20% des Européens pensent que les Juifs ont « trop ​​d’influence » dans le monde, Netanyahu a accusé l’Islam d’extrême gauche et radical de perpétuer la plus ancienne haine du monde.

«Je suis inquiet parce que je pense que l’antisémitisme est une maladie ancienne qui tire sa laideur. Il attaque d’abord les Juifs, mais il ne s’arrête jamais à eux. Il balaie ensuite des sociétés entières », a-t-il déclaré.

En dépit de cette préoccupation, Netanyahu a félicité « la plupart des gouvernements des pays européens » pour lutter contre l’antisémitisme, nommant notamment la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, la Premier ministre britannique Theresa May, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le chancelier autrichien Sebastian Kurz.

Netanyahu a principalement axé ses critiques sur l’antisémitisme européen sur ce qu’il a appelé le «nouvel antisémitisme», qu’il différencie du «vieil antisémitisme en Europe issu de l’extrême droite».

«Il y a aussi un nouvel antisémitisme venant de l’extrême gauche et des poches islamiques radicales en Europe qui crachent ces calomnies et ces mensonges à propos d’Israël, la seule démocratie de toute la région, la seule qui ait les tribunaux, les droits de l’homme, des droits pour toutes les religions, les homosexuels, tout, je veux dire, tout cela est ridicule », a-t-il déclaré.