Un jour après l’attaque israélienne contre l’Iran, sa véritable ampleur devient progressivement plus claire. Des sources iraniennes et israéliennes ont déclaré au New York Times que Tsahal avait complètement détruit les systèmes de défense aérienne protégeant les installations de l’industrie pétrolière et gazière du pays et qu’ils se retrouvaient désormais sans aucune couverture.
L’Iran craint que si les échanges de coups entre les deux pays se poursuivent, Israël puisse détruire librement les infrastructures énergétiques. Autrement dit, apparemment, il aurait pu le faire hier, mais cela aurait nécessité le recours à de grandes forces. La publication note, citant deux Israéliens de haut rang, que les installations nucléaires figuraient également sur la liste des cibles, mais que sous la pression américaine, elles ont été laissées de côté. Plusieurs cibles secondaires de ce type ont néanmoins été touchées dans la zone de Parchin. Des images satellite montrent la destruction de plusieurs sites à Parchin où des essais nucléaires auraient lieu.
Satellite images provided to me by a source reveal that the Parchin military base, east of Tehran, was targeted overnight by the IAF. The image on the left depicts the site prior to the strike, while the post-strike image on the right indicates two areas affected by an attack. pic.twitter.com/Um2WbPh0Y6
— Joe Truzman (@JoeTruzman) October 26, 2024
Selon l’une des sources, des images satellite indiquent qu’Israël a détruit toutes les batteries de défense aérienne couvrant les usines, mais n’a pas touché aux usines pétrochimiques elles-mêmes. Les radars et les centres de contrôle de la défense aérienne ont été détruits. Il s’agit en particulier de l’entreprise Bandar Imam Khomeini dans la province du Khuzestan, au sud-ouest du pays sur le port maritime voisin et le champ pétrolier d’Abadan dans la même province. Une batterie de défense aérienne a également été détruite sur le champ gazier de Tandj Bijar, dans la province d’Ilam, à l’ouest de l’Iran.
Trois batteries S-300 récemment fournies à l’Iran par la Russie ont été détruites à l’aéroport de Téhéran et à la base de missiles Malad, près de la capitale.