Â
Obama nâest nullement un candidat Ă la prĂ©sidence des USA, câest le prĂ©sident des USA qui demande une prorogation, une seconde chance/opportunitĂ© de finir un travail largement entamĂ©, comme il nâomet de le dĂ©clarer. Mais le puit dâoĂč il a distillĂ© et prolongĂ© lâambiance charismatique et enflammĂ©e des annĂ©es 2008 sâest imperceptiblement Ă©puisĂ©. Obama de 2012 est loin de ressembler Ă celui de 2008. Sa verve, Ă©loquence et volubilitĂ© demeurent prĂ©sentes et puissantes⊠poussant son audacitĂ© jusquâĂ piller en quelque sorte les principes traditionnels rĂ©publicains et sâen approprier comme sâil croyait vĂ©ritablement en eux.
Mais aux yeux du monde, câest un Obama consumĂ©, terne qui sâaccroche encore aux fulgurances dâacier de ses premiers jours. Il rĂ©ussit nĂ©anmoins Ă extraire son public de sa torpeur par des phrases que seul lui en possĂšde le secret⊠le cĆur toutefois nây est plus !!!
Son rĂȘve et utopie par contre, nâont pas dĂ©viĂ© dâun millimĂštre de leur diagramme initial et son intention (subtile) est de les mener Ă bien en dĂ©pit des entorses quâil rencontre de-ci de-lĂ . Certains affirmeront Ă juste titre, que durant ses quatre annĂ©es de prĂ©sidence, les USA ont connu un dĂ©clin des plus impressionnants sinon dĂ©sastreux, et que le rĂŽle de policier mondial octroyĂ© Ă lâAmĂ©rique, a pris un coup mortel. Rares sont ceux qui pensent encore pouvoir le redresser.
Sa politique extĂ©rieure, panachĂ©e de soubresauts pathĂ©tiques, rĂ©pĂ©tĂ©s et vides, ne leurre plus personne. Obama sera le dernier prĂ©sident Ă initier une guerre contre le monde arabe, surtout pour le bĂ©nĂ©fice dâIsraĂ«l. Un Iran nuclĂ©aire ne lâeffraie pas, car il se trouve Ă lâautre extrĂ©mitĂ© du globe et le danger de voir Ă©chouer sur son sol des bombes iraniennes tiendrait plutĂŽt du chimĂ©rique. Les USA auront grĂące Ă leur gĂ©ographie, suffisamment de temps et de moyens pour intercepter toute attaque en provenance de lâIran, fait que ni celui-ci, ni les USA nâignorent⊠ Les diversitĂ©s de moyens existent toutefois, encore faudrait-il que les iraniens aient la hardiesse de refaire lâerreur japonaise de Pearl Harbour.
Nous ne pouvons en dire autant pour IsraĂ«l qui est sur le point de mire de lâIran et que toute fusĂ©e balistique armĂ©e de nuclĂ©aire ou non, en provenance de lâIran ou pire du Hezbollah au Liban, pourrait ĂȘtre mortelle, puisquâelle ne lui laissera jamais assez de temps pour lâintercepter.
EnlisĂ© dans son bourbier moyen-oriental, IsraĂ«l lui importe peu, au contraire il lâĂ©touffe et le dĂ©sĂ©quilibre. Obama nâexposerait jamais la vie des soldats amĂ©ricains pour Ă©pargner celle dâune poignĂ©e de juifs irascibles et intraitables. Son discours Ă lâarmĂ©e amĂ©ricaine en est la preuve irrĂ©futable : Je nâenverrai un soldat amĂ©ricain au combat que si lâAmĂ©rique est directement menacĂ©e⊠or, les iraniens se trouvent assez loin et câest surtout IsraĂ«l quâils convoitent.
Son leitmotiv de sauvegarder IsraĂ«l nâest plus quâun refrain lassant, un slogan prĂ©-Ă©lectoral qui nâĂ©meut plus personne. Le jeu de cartes dâObama a Ă©tĂ© brutalement dĂ©voilĂ© lors de son dernier contact avec les dirigeants iraniens desquels il demandait de ne porter aucune atteinte aux systĂšmes amĂ©ricains si IsraĂ«l les attaque.
Erreur Obama ! Si IsraĂ«l ne penche pas la bascule de lâĂ©lecteur amĂ©ricain, il lui sert au moins dâĂ©chantillon Ă ce que leur prĂ©sident lui concocte pour les annĂ©es Ă venir. Un prĂ©sident qui mĂšne son Ă©lecteur par le bout du nez, ne peut ĂȘtre offert un deuxiĂšme terme, Ă moins dâĂȘtre un misanthrope cynique. Obama a fait trop de promesses non tenues, a distribuĂ© des rĂȘves insensĂ©s Ă son public dans lâunique but de sâemparer du pouvoir quâil dilapide en morcelant lâunitĂ© amĂ©ricaine, en fragilisant son image et sa force face Ă un tsunami islamique qui lĂšche les rives des USA.
Dans sa hĂąte de porter atteinte Ă IsraĂ«l, il a misĂ© sur les FrĂšres Musulmans qui chamboulent tant les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains au Moyen-Orient, que ceux du petit IsraĂ«l qui lutte pour sa survie. Il a menacĂ© dâun doigt un Iran belliqueux et haineux, pour le caresser de son autre main derriĂšre les coulisses.
Â
LâĂ©lecteur du cru amĂ©ricain a perdu sa confiance en son prĂ©sident. Les vĂ©ritables pionniers de cette nation formidable quâest lâAmĂ©rique ne suivront plus la course folle vers le multiculturalisme, vers la dissolution de la nationalitĂ© entreprise par Obama. Au contraire, il tentera de se redresser, de sâĂ©pousseter pour se confronter Ă une situation  quâil sait dâavance trop compliquĂ©e mais Ă laquelle il ne peut sâesquiver.
Quant à Obama, il ne peut compter que sur les voix des démocrates gauchistes, marxistes, suicidaires, et sur toute cette panoplie de nouveaux immigrants auxquels la citoyenneté américaine leur est distribuée en pourboire.
Comme doivent se demander certains sages : SI OBAMA NE POURRA REMPLIR TOUTES SES PROMESSES FAITES DURANT SES PREMIĂRES ĂLECTIONS QUE DANS LES QUATRE PROCHAINES ANNĂES, POURQUOI NâA-T-IL PAS ĂTĂ EN MESURE DE LES CONCRĂTISER DURANT SES QUATRE PREMIĂRES ANNĂES ?
http://theresedvir.com/
http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/