Peretz, qui fait don d’une paire de téfilines à nos soldats et donne beaucoup pour rendre nos forces de Tsahal heureuses, a commenté l’événement dans un post sur Instagram et a partagé ses sentiments :

« Bonne nuit, j’écris avec les larmes aux yeux. Cinq mois, immédiatement après le déclenchement de la guerre, j’ai pris sur moi de me produire volontairement devant des soldats de Tsahal et de contribuer à renforcer l’esprit de nos chers soldats. J’ai donné des dizaines de concerts, peut-être plus que n’importe quel autre chanteur dans le pays, et j’ai sanctifié ce nom de nombreuses manières en distribuant des téfilines aux soldats grâce à l’argent et aux dons que j’ai collectés à cet effet auprès des Juifs d’Israël et du monde. Je donne mon cœur et mon âme pour que ceux qui montent la garde de notre pays.

Malheureusement, ce soir, j’ai vécu une telle humiliation que je ne connais pas mon âme avec tant de chagrin et d’angoisse. Même si je suis malade, j’ai conduit trois heures jusqu’au camp jordanien à la frontière libanaise, en chemin nous avons été attrapés par un barrage fou de missiles et pendant de nombreuses minutes je me suis retrouvé prosterné au sol et priant pour ne pas être touché. J’ai continue à rouler plus au nord malgré les menaces et les soucis de sécurité en me rendant à la base pour une représentation ordonnée par Tsahal et programmée à l’avance il y a plus d’une semaine et à mon grand étonnement, lorsque je suis monté sur scène, où il y avait des dizaines de soldats qui attendent que je leur donne des moments de joie, soudain quelqu’un a coupé l’électricité et m’a dit « Sortez d’ici, vous n’avez pas la permission de comparaître ici ». J’étais choqué, je ne comprenais pas ce qui s’était passé, alors ils m’ont dit : « Nous ne voulons pas de toi ici parce que tu chantes que « ton village va brûler ».