La journaliste et animatrice Paula Rosenberg s’en est prise à Amit Segal, journaliste de la chaîne News 12, à propos d’une affaire sécuritaire sensible liée à l’arrestation d’un agent du Shin Bet. Le post publié par Segal sur ses réseaux sociaux à ce sujet a suscité de vives critiques de la part de Rosenberg.
« Amit, ta tentative de présenter l’affaire comme ‘très simple’ n’est pas du journalisme – c’est de la propagande déguisée en reportage », a-t-elle déclaré sur Facebook.
« Tu as publié des informations issues d’une enquête sécuritaire classifiée, sous interdiction de publication, non pas à la suite d’un travail d’investigation, mais suite à une fuite d’un acteur politique – probablement un ministre. »
Elle a ajouté :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Ce n’est pas un ‘article journalistique’ – c’est une publication planifiée à l’avance, dans le but de désamorcer l’enquête avant même que le public en ait connaissance. Et ce n’est pas ‘la conseillère juridique qui dérange’, c’est le système judiciaire qui tente de fonctionner sous attaque. »
Paula Rosenberg a également accusé Segal d’avoir « servi les intérêts de ceux qui redoutent les conclusions de l’enquête », plutôt que ceux du public, et conclut en disant :
« Le journalisme libre consiste à révéler ce que les puissants veulent cacher – pas à leur offrir une tribune. »
La réponse de Segal : « Soit tu es ignorante, soit tu mens »
Amit Segal n’est pas resté silencieux et a réagi vivement :
« Soit tu es ignorante, soit tu mens sciemment. L’enquête n’était pas en cours au moment de la publication. Ce n’est pas le seul mensonge. Je te conseille de supprimer ton message avant que je sois obligé de te poursuivre. »
Puis, avec ironie, il ajoute :
« Les billets d’avion sont chers en ce moment » – une référence au fait que Paula Rosenberg et son mari Leon résident actuellement à Chypre.
Paula Rosenberg persiste :
Rosenberg a répondu calmement :
« Ton ton agressif est déplacé. J’ai écrit de manière respectueuse, et j’attends la même chose. L’agressivité verbale déguisée en sarcasmes prétentieux ne sied pas à quelqu’un qui prétend être un journaliste sérieux. »
Elle poursuit :
« Tes tentatives de me rabaisser ne marcheront pas. J’ai avancé dans ma carrière en sachant ignorer la masculinité toxique quand il le fallait. Sur le fond, si j’ai commis une erreur factuelle, je serais heureuse que tu me la montres et je la corrigerai. »
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