Des chercheurs en informatique à Toronto, au Canada, ont révélé mardi qu’une société de logiciels israélienne appelée « Candiru » avait été utilisée pour identifier et localiser des opposants au régime en Arabie saoudite et dans d’autres gouvernements non démocratiques.

La société d’outils de piratage Candiru est basée à Tel-Aviv et a été trouvée sur plusieurs ordinateurs en Europe et au Moyen-Orient, a rapporté la société de cybersécurité ESET.

Dans son rapport de septembre, ESET a écrit que selon une recherche publiée par Citizen Lab et le Microsoft Threat Intelligence Center en juillet sur le malware DevilsTongue de Candiru, il est « vendu à des tiers, qui peuvent en abuser pour espionner diverses victimes, y compris des défenseurs des droits humains, dissidents, journalistes, militants et politiciens. »

Les chercheurs, de la firme Eset, ont trouvé des preuves qui montrent la présence du logiciel.

Ils ont également trouvé des liens entre la firme israélienne, qui a été inscrite ce mois-ci sur la liste noire américaine avec NSO, et des piratages de sites Web au Moyen-Orient, et même d’un portail d’information basé en Grande-Bretagne.

Le logiciel s’adresse aux utilisateurs cibles pour leur faire du mal à travers les sites sur lesquels ils sont censés naviguer, se différenciant ainsi de la société israélienne « Pegasus » de NSO, qui a fait la une des journaux après avoir été retrouvée sur les téléphones de journalistes et d’opposants à ce régime dans divers des pays.

En revanche, Candiru endommage apparemment principalement les ordinateurs.