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Pendant des années, nous avons tremblé face au Hezbollah, mais maintenant le bluff de l’organisation terroriste est révélé

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De nombreuses tombes fraîches ont déjà été creusées depuis le début de la nouvelle année. Des dizaines de jeunes vies ont été écourtées et des familles ont été détruites. A un prix terrible, Tsahal atteint les uns après les autres les objectifs militaires de la guerre, avec des succès extraordinaires, et lève les yeux vers le niveau politique dans l’espoir qu’il les traduise en une meilleure réalité.
 

Après un an de guerre, les acquis de Tsahal ont fait disparaitre l’armée du Hamas à Gaza , le Hezbollah est une organisation militaire faible et battue, et le feu que l’Iran a construit autour d’Israël commence à se désintégrer.

Qui aurait cru que pendant une guerre avec le Hezbollah, la majorité des habitants du pays (à l’exception du nord) pourraient s’asseoir en toute sécurité dans la soucca ? Je n’y croyais certainement pas, tout comme la plupart des élites de la sécurité. C’est le moment où les dirigeants politiques s’empresseraient de rassembler cet ensemble de réalisations et de les transformer en une série d’accords qui garantiraient une meilleure sécurité pour les citoyens d’Israël, au nord, au sud et au centre.

Concernant, notre situation sur les différents fronts, l’élimination surprenante de Yahya Sanwar ouvre la voie à un accord qui rendra les otages restants et mettra fin à la phase actuelle de la guerre, avant même qu’un nouveau leadership ne soit établi là-bas.

Son frère, Muhammad Sinwar, détient déjà le titre de commandant de l’aile militaire du Hamas et tente maintenant de s’imposer comme le leader de l’organisation à Gaza. Il n’est pas moins radical que Haniye, mais sans le charisme de son frère. Une pression importante sur les trois dirigeants restants au Qatar – Khalil Al-Hiya, et Zahar Jabarin – pourrait déboucher sur un meilleur accord pour Israël, qui permettrait de sauver les quelques âmes tourmentées restantes.

Au nord, les manœuvres terrestres ont presque complètement démantelé la ligne de front du Hezbollah. L’organisation parvient certes à lancer des centaines de roquettes chaque jour, mais ce n’est plus le Hezbollah comme c’était le cas il y a un mois. Nos FDI  réussissent à attaquer dans presque toutes les dimensions.

Dans les termes du règlement qu’Israël a soumis aux Américains, Israël demande de maintenir la liberté d’action de Tsahal au sud du Liban, au cas où la force internationale ou l’armée libanaise n’agirait pas contre un nouvel enracinement du Hezbollah. Il s’agit d’une exigence raisonnable au vu des résultats obtenus, et il n’y a aucune raison d’y renoncer. Mais un accord au Liban ne se fera pas tout seul : Israël doit pousser à des négociations intensives et mobiliser tous les pays qui peuvent y contribuer.

L’armée israélienne a déjà ouvert la voie et créé les conditions d’un règlement. Les dommages systématiques causés cette semaine au soutien économique du Hezbollah permettront à d’autres forces au Liban de pousser le Hezbollah à une place plus marginale dans l’opinion publique libanaise .

Il existe également une profonde conviction à tous les niveaux, politique et militaire, qu’il faut réagir rapidement à l’attaque de missiles iranienne du 1er octobre. Est-il correct de réagir avec les tripes, ou comme dans le cas du Hezbollah, d’attaquer lorsque nous sommes prêts et que les conditions sont en notre faveur ?

Un pays de 90 millions d’habitants, couvrant une vaste superficie de 1,6 million de kilomètres carrés. Nous n’avons pas la capacité de changer son régime ni d’éliminer son programme nucléaire. Dans le passé, nous l’appelions un État du « troisième cercle », mais aujourd’hui, il s’agit d’un premier cercle, avec lequel nous sommes en conflit direct, malgré la distance.

L’armée de l’air a une capacité significative à endommager les ressources militaires iraniennes, les ressources gouvernementales et les infrastructures civiles. Mais l’armée de l’air ne sait pas comment retirer à l’Iran les connaissances nucléaires qu’elle a acquises, ni comment l’écraser. Par conséquent, à ce stade, Israël doit se demander quelle action lui permettra dès maintenant de créer un avenir meilleur.

Israël, qui est entré dans la deuxième année de la guerre avec une série de réalisations militaires, saigne de toutes parts : en pertes, que seulement 5 % du public israélien qui sert ressentent directement.

La séquence de succès israéliens depuis l’échec colossal du 7 octobre repose entièrement sur la minorité israélienne qui sert, contribue, est productive et instruite. 

Un an après le massacre, Israël a besoin de ramener les habitants du sud et du nord dans leurs foyers, mais ce n’est pas moins important : redevenir un pays où il fait bon vivre. Oui, nous sommes destinés à mener une guérilla continue contre Gaza et peut-être aussi contre le Liban, mais si nous n’arrêtons pas l’hémorragie, nous n’aurons plus rien pour quoi nous battre.