Après que la Haute Cour a invalidé la loi visant à annuler le motif raisonnable à la majorité de 8 juges, les ministres et anciens membres du gouvernement réagissent à la décision.

Le président de l’opposition, Yair Lapid, a écrit : « La décision de la Haute Cour scelle une année difficile de conflits qui nous ont déchirés de l’intérieur et ont conduit au terrible désastre de notre histoire. La source de la force de l’État d’Israël, la base de la force israélienne, est le fait que nous sommes un État juif, démocratique, libéral et respectueux des lois. La Cour suprême a fidèlement rempli son rôle aujourd’hui en protégeant les citoyens d’Israël. Nous apportons notre plein soutien à la Cour suprême. Si le gouvernement israélien déclenche la querelle sur la Cour suprême, encore une fois, ils n’ont rien appris. Ils n’ont rien appris du 7 octobre, ils n’ont rien appris de 87 jours de guerre pour le pays ».

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir a écrit : « La décision de la Haute Cour est illégale et inclut l’annulation d’une loi fondamentale de manière sans précédent, en l’absence d’une source d’autorité légale, alors que les juges sont en conflit d’intérêts. Il s’agit d’un événement dangereux et antidémocratique – et en ce moment, surtout, dans un jugement qui nuit à l’effort de guerre d’Israël contre ses ennemis. »

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a également répondu : « En temps de guerre et à l’heure où nos soldats sacrifient leur vie pour nous, les juges de la Haute Cour rendent un jugement extrême, qui divise et sans autorité, sur lequel flotte un drapeau noir. C’est dommage qu’il y ait ceux qui ont prêté serment en octobre qui n’ont rien changé à leurs habitudes et agissent de manière irresponsable envers la société israélienne alors que nous tous, au front et à l’arrière, sommes unis pour la victoire.

Le député Matan Kahana, du camp de l’État, a écrit : « La décision de la Haute Cour doit être respectée. Une situation dans laquelle une loi fondamentale est adoptée par une majorité de 53 % des membres de la Knesset est peu probable. Une loi fondamentale, adoptée par une majorité de 53% des juges suprêmes, n’est certainement pas non plus raisonnable. Nous corrigerons cette situation lors de la prochaine Knesset avec un large accord.

 

Le président de la Knesset, Amir Ohana : « Il va sans dire que la Cour suprême n’a pas le pouvoir d’annuler les lois fondamentales. Ce qui est encore plus évident, c’est que nous ne pouvons pas nous engager dans cette voie tant que la guerre continue.

 

« La simple tenue d’un débat sur l’invalidation d’une Loi fondamentale par la Haute Cour constitue une atteinte à la démocratie », a écrit le ministre de l’Éducation Yoav Kish. « Démocratie israélienne ».

Déconnexion complète

Le ministre de la Culture et des Sports, Miki Zohar, a également écrit : « Je suis désolé que, alors que nos soldats, les héros, sacrifient leur vie ensemble au front pour défendre la patrie et que la nation entière d’Israël s’unit à l’arrière, l’esprit de division soit revenu et nous menace à nouveau et menace de reprendre. Je sais que beaucoup de mes amis du camp national sont peinés par le verdict et estiment ce soir que leur choix démocratique a été violé, mais il est de notre devoir en ce moment de mordre notre lèvres, agir de manière responsable et préserver l’unité du peuple. C’est notre devoir envers ceux qui sont tombés et il nous est ordonné de le faire pour le bien de notre avenir.

Le ministre de la Communication, Shlomo Karai, a répondu : « D’un coup d’épée, la Haute Cour de justice a détruit la branche sur laquelle reposait la révolution constitutionnelle de Barak depuis trente ans. Alors que nous avons tous choisi pour l’instant de mettre nos divergences de côté, les juges de la Haute Cour s’obstinent à nous prouver une fois de plus à quel point ils sont déconnectés du peuple et ne représentent pas la majorité d’entre eux.

Hayut et ses amis ne s’intéressent qu’à une chose, c’est de construire les fondations de la Haute Cour. L’aristocratie juridique de la Cour de Justice. Pour que son nom soit signé sur la nouvelle révolution constitutionnelle de la Haute Cour de Justice, la dame l’a voulu et a rendu un arrêt profondément controversé, en même temps que de nombreux combattants qui risquent leur vie dans la guerre pour notre patrie, et sont opposés au dangereux changement de régime qui en est la racine. »