Quelques 100 policiers des frontières (Magav) se sont dispersés dans la communauté d’Ofra, en Samarie, pour commencer l’évacuation de neuf maisons vouées à la démolition par la Cour suprême.
Les neuf maisons sont situées à l’intérieur de la communauté, de telle manière qu’elles empêchent les arabes d’utiliser la terre.
La Cour suprême a préféré détruire les maisons plutôt que de permettre aux résidents juifs d’acheter ou de louer le terrain à la valeur de marché à leurs voisins arabes.
En contraste avec l’évacuation de Amona, qui était en proie à une résistance passive, les résidents d’Ofra ont opté pour un processus pacifique. Pourtant, quelque 400 partisans sont arrivés dans la communauté assiégée lundi, avec d’autres jeunes de Ofra et ils peuvent constituer une résistance plus active aux forces gouvernementales.
Les familles touchées par l’expulsion ont annoncé qu’elles ne veulent pas recourir à la violence, mais ne quitteraient pas leur propre maison, ce qui signifie que la police doit les inviter à le faire dans le plus grand calme.
Les familles auraient emballé leurs affaires en prévision de leur retraite forcée. Selon le porte-parole de Tsahal, la famille Kfir pose le plus grand problème pour les forces de sécurité, comme quelques 150 jeunes qui se sont barricadés dans ces maisons.
Le chef spirituel de Ofra, Rabbi Avi Geiser a déclaré mardi matin que l’expulsion est une « pure injustice… Ceci est la destruction aussi pour le pays. Néanmoins, nous sommes des citoyens respectueux des lois et il n’y aura pas de violence ici, nous allons obéir aux forces de sécurité. Nous transformerons notre rage à la cour qui, toute les fois, nous a tourmenté avec ses décisions hallucinatoires ».
