Depuis plusieurs nuits dans l’un des quartiers de Jérusalem-Est, Cheikh Jarah, des «batailles de tranchées» se déroulent entre la population arabe et les forces de police.

Des centaines de personnes ont de nouveau marché jeudi soir et ont jeté des pierres et des bouteilles sur la police.

L’épicentre des événements s’est déplacé dans la région après que la police a enlevé les barrières à la porte de Sichem afin de pacifier les manifestations arabes.

Sheikh Jarah est un point chaud sur la carte de Jérusalem car en effet, une trentaine de familles arabes ont reçu les papiers d’expulsion. Nakhalat Shimon, un cabinet d’avocats, mène des poursuites contre des résidents locaux au motif qu’ils vivent sur des terres achetées par des Juifs au 19ème siècle autour de la tombe de Shimon le Juste.

Les Palestiniens soutiennent qu’il ne s’agit pas simplement d’un différend foncier, mais d’une tentative de judaïsation progressive de la région.

La lutte à Sheikh Jarah a provoqué des menaces du Jihad islamique et même un discours du chef de la branche militaire du Hamas, al-Masri, qui est paralysé et n’a pas été montré en public depuis longtemps.

Le procès contre les habitants de Sheikh Jarah est maintenant à un stade tel que des centaines de personnes risquent d’être expulsées immédiatement après le ramadan.